9 janvier au 15 janvier 

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9 janvier 2012


Nous arrivons enfin à Puerto Iguazu à quelques kilomètres des célèbres chutes d'Iguazu.
Journée travail, courses, laveries, petite promenade. Nous ne captons pas assez pour appeler la famille
Nous pensons aller aux chutes le lendemain assez tôt pour ne pas trop souffrir de la chaleur.
Après avoir demandé à un policier où nous pouvions dormir, nous nous installons près du commissariat, devant l'église.
Protection policière et protection divine, nous dormons tranquilles  
D'autant plus que nous transportons, depuis notre arrêt ce matin à une mine, des pierres semi-précieuses (quartz, améthystes......) que nous avons achetées à des habitants vivant à Wanda. Ces habitants sont autorisés à creuser près du fleuve et à vendre les pierres qu'ils trouvent.
Nous avons préféré utiliser l'argent de l'entrée à la mine (encore très chère ) pour acheter ces pierres aux gens qui vivent sur place. Ici aussi, on voit de nombreux enfants sur le bord de la route  essayant de vendre ou mendiant. On est toujours assez gênés de posséder autant face à des personnes qui ne possèdent presque rien.

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10 janvier 2012


L'idéal aurait été d'être sur place à l'ouverture, c'est-à -dire 8h
Mais, il est difficile de se lever aux aurores quand la veille on a eu du mal à dormir à cause de la chaleur
Ce sera donc une arrivée à 9h30 aux chutes (l'Argentine et le Brésil se partagent ces chutes, la délimitation se fait au milieu du fleuve  Iguazu, on peut donc aussi visiter ce lieu du côté brésilien).
Nous ne sommes pas les seuls
Des centaines de voitures, des bus sont déjà là
Comme d'habitude, nous payons le prix fort, notre Triv'mobil paie aussi son droit à stationner dans le parc; soit au total 446 pesos (ce qui est très cher en Argentine )

Cliquez pour agrandir l'imageUne fois à l'intérieur, on se prépare pour le  marathon du jour qui va nous mener aux chutes: tout un système de passerelles qui nous permet d'avoir différentes vues à différents niveaux, un petit train qui nous rapproche un peu plus des fameuses chutes.

Bilan de la journée: on a eu très chaud, on a beaucoup marché (environ 5h), il y avait beaucoup de monde (trop à mon goût), il  a fallu jouer des coudes pour faire des photos de nous 6 seulement , mais les chutes d'Iguazu sont grandioses, spectaculaires

Ereintés mais ravis d'en avoir eu pleins les yeux, nous retournons à notre bivouac  de Puerto Iguazu où nous rencontrons un couple argentin voyageant en camping car. Nous discutons avec eux et échangeons nos impressions.

Chutes d'Iguazu
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11 janvier 2012


Nous quittons aujourd'hui l'Argentine pour rejoindre le Paraguay pour y rester quelques jours.
Pour arriver au Paraguay, nous devons sortir d'Argentine juste après Puerto Iguazu; entrer au Brésil à Foz Do Iguaçu ( les feux brésiliens sont des feux de F1 ) sortir du Brésil, c'est-à-dire traverser un pont et on est au Paraguay, à Ciudad del Este. Tout ça en peu de temps car les contrôles sont assez "légers". En entrant au Paraguay, il n'y a pas de document d'entrée du véhicule juste, des personnes

Ciudad Del Este est la seconde ville du Paraguay, c'est une ville cosmopolite où tout s'achète et se vend.
De nombreuses nationalités s'y côtoient, l'argent circule énormément et les trafiquants y ont élu domicile
Nous ne nous attardons donc pas
Cliquez pour agrandir l'imageLe Paraguay est encore un pays très peu visité, il ne possède ni plages ni montagnes donc attire moins de monde.
Avec ses 6 millions d'habitants, le Paraguay est un petit pays, en superficie il a perdu de nombreux territoires lors de la dernière guerre contre le Brésil, l'Argentine et l'Uruguay. Cette guerre qui a eu lieu entre 1865 et 1870  a par ailleurs décimé 80% de sa population, cette statistique est terrible quand on y pense; vers la fin de cette guerre, même les enfants allaient se battre car il n'y avaient plus d'hommes

D'après ce que nous avons lu, notamment sur le guide "le Petit Futé", ce pays possède de nombreuses richesses naturelles et humaines qui méritent le détour.
Nous commençons donc notre aventure paraguayenne toujours sous la chaleur 

Nous nous dirigeons vers le nord pour aller dans la réserve Mbaracayù.
Depuis quelques jours, la terre rouge ne nous quitte plus. Cela offre de magnifiques contrastes de couleur avec le paysage verdoyant.

Nous nous arrêtons assez tard à une station service pas très loin de la piste que nous devrons emprunter demain.
Les gens sont très gentils et nous rassurent sur la sécurité dans la région. Pour cette 1ère nuit au Paraguay, nous sommes donc "rassurés" et pouvons nous endormir tranquillement..................
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12 janvier 2012


La 1ère ville que nous parcourons est Curuguaty, et là le changement est flagrant.
Il y a beaucoup de monde circulant essentiellement en moto ou scooter (sans casque ), d'autres en voiture et certains en charrette. Tout ce monde roule dans tous les sens, sans signalisation mais dans une certaine harmonie assez surprenante
Peu circulent en camping car, nous sommes donc observés par toute la population
Dès qu'on sourit ou salue, on nous répond par un autre salut.

Le changement est aussi dans la langue puisque le guarani est (avec l'espagnol) la langue officielle du pays. Certaines personnes ne parlent que le guarani et il est alors impossible de comprendre  car cette langue très ancienne, n'a rien à voir avec l'espagnol, même si au jour d'aujourd'hui les gens parlent un guarani "hispanisé". L'accent est aussi différent mais on s'adapte très vite (toujours aussi forts )
Cliquez pour agrandir l'imageLe temps étant enfin changeant avec beaucoup de nuages, nous demandons quelle est la météo du jour car nous avons une soixantaine de kilomètres de piste en terre et que nous ne voulons pas commencer le Paraguay embourbés
Apparemment, il ne pleuvra pas donc on fonce (à 40km/h quand même )
Sur la route, nous croisons beaucoup de gens qui vivent retirés dans la campagne, beaucoup d'animaux, surtout des vaches qui traversent selon leur envie et des véhicules en tout genre 

Nous commençons à douter de la météo du jour, le ciel étant assez sombre mais nous continuons , nous traversons des petits ponts en bois qui résistent comment? on ne sait pas
Nous traversons le petit village d'Ygatimi et changeons de direction pour la réserve. La piste est de plus en plus mauvaise, il y a de nombreuses flaques et le ciel est maintenant noir Toujours pas d'indication sur la réserve et pourtant nous sommes à moins de 10 kilomètres
En quelques secondes, les nuages se sont transformés en pluie, en trombes d'eau plus exactement
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Et là, il faut prendre une décision: risquer de continuer et rester embourbés un certain temps (car il n'y a pas grand monde dans le coin ) ou faire demi-tour quitte à passer pour des petits joueurs.

Vous devinez quelle a été notre décision (aventure, aventure quand tu nous tiens...): nous avons fait demi-tour
Notre objectif est d'arriver jusqu'au dernier village et attendre l'accalmie et que la piste sèche
Il y a peu de km, mais la piste se remplit vite et la visibilité est mauvaise.
Nous arrivons enfin à Ygatimi un peu honteux de repasser devant ces gens aussi vite mais sains et saufs (bon, d'accord je dramatise un peu )
Nous nous installons provisoirement dans une station service et José en profite pour demander aux personnes si la pluie va continuer à tomber longtemps ou si on a des chances de repartir avant la nuit
Apparemment, ça va s'arrêter et ensuite les pistes sèchent très vite donc on attend.
Au bout de 2 h, on quitte le village, enfin on sort à peine du village qu'on se fait arrêter par des manifestants qui bloquent la route.
José descend et va vers eux pour savoir pour quelle raison ils manifestent.
Ils expliquent qu'il se battent pour récupérer des terres prises par un brésilien illégalement. Ces terres auraient dû faire partie d'une réserve naturelle ( ils nous donnent des papiers signés en 2003 par plusieurs pays et associations en faveur de cette réserve).
Comme ils n'ont plus ces terres, ils ne peuvent plus travailler Ils sont allés à la rencontre de cet homme qui les a reçu avec un fusil
Ils attendent maintenant que les autorités réagissent et leur rendent ces terres.
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Au Paraguay, beaucoup de paysans ont été expropriés afin de permettre aux grosses entreprises (souvent brésiliennes) de cultiver ou de produire par exemple du charbon sans se soucier de l'avenir de ces personnes. Les richesses naturelles de ce pays attirent beaucoup de convoitise.
Après 3h d'immobilisation, ils rouvrent la route. Heureux d'avoir pu expliquer leur situation à des étrangers en espérant qu'on puisse faire quelque chose pour eux.
Nous les laissons donc en leur promettant de transmettre ces informations tout en sachant que cela va être difficile car il y a beaucoup de gros sous en jeu Il faut aussi savoir que le Paraguay est le pays le plus corrompu d' Amérique du Sud

Déçus de n'avoir pu visiter la réserve mais heureux d'avoir partagé ce moment avec ces paraguayens ( même si la situation n'était pas la meilleure), nous reprenons la piste à peu près sèche, peu de temps car la pluie reprend de plus belle.
Nous passons la nuit dans une station service direction Villarica.
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13 janvier 2012


Aujourd'hui, nous nous dirigeons vers Caaguazu, au sud. C'est dans cette région que nous parrainons un enfant et on va essayer de trouver le bureau de l'organisation pour aller voir cet enfant.
Beaucoup de Paraguayens vivent le long de la route, on y trouve donc énormément de gens marchant  le long de ces routes à toute heure, dans n'importe quelle condition climatique (il pleut depuis hier ).
Les animaux aussi sont très présents et s'approprient souvent la route; il faut donc être très vigilants.
Les Paraguayens vivent dehors, assis sur une chaise faite de fils en plastique "silla cable", buvant du teréré (maté froid) ou jouant au volley ball, une grande majorité des maisons possède leur propre terrain
Nous arrivons trop tard à Caaguazu car il est déjà 16h30 et le bureau de l'organisation est déjà fermé Nous reviendrons lundi)
Cliquez pour agrandir l'image1h plus tard , nous arrivons à Villarica, très jolie petite ville tranquille avec ses 2 églises très différentes et ses jolies places.
Suivant les conseils d'un policier, nous nous installons près du musée juste derrière la cathédrale.

Avant de dormir, nous faisons un petit tour. Nous sommes aussitôt attirés par un bruit de tambour très puissant et une musique très entraînante et nous retrouvons dans une école de danse où les élèves s'entraînent pour le carnaval qui a lieu début février.
Chaque année, les différentes écoles défilent dans la rue et la meilleure est récompensée, le carnaval de Villarica est très réputé et les répétitions sont intenses (plus de 3h ).

Nous nous endormons au son des musiques brésiliennes.......................;

Arrivée au Paraguay
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14-15 janvier 2012


BON ANNIVERSAIRE ANAIS

Nous commençons notre journée par une visite au musée de la ville où sont exposés de nombreux objets retraçant l'histoire de la ville et où l'on trouve de nombreuses donations de particuliers.

Pendant cette visite, 2 jeunes hommes Lucho et Ivan viennent vers nous et nous expliquent avec passion l'histoire de leur pays, les nombreuses guerres et les nombreuses richesses.
Peu de temps après, vient nous rejoindre une jeune femme Nathalia.
Ils nous demandent si nous connaissons leur pays et leur cuisine, nous leur répondons que nous sommes au Paraguay depuis trop peu de temps et ils nous invitent spontanément chez les parents de Nathalia qui habitent quelques km plus loin.

Depuis le début de notre voyage, nous rêvions de connaître des gens, de manger avec eux et connaître ainsi leur façon de vivre et nous en avons enfin l'occasion
Nous arrivons à Ñumi, un petit village charmant avec une magnifique église.
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Les parents de Nathalia vivent ici avec leur petite fille et leur petit fils qu'ils élèvent pendant que leurs filles: l'une étudie médecine à Cuba (là-bas les études sont gratuites) et l'autre est avocate à Ciudad Del este.

Ces gens nous accueillent les bras ouverts et nous passons le week-end avec eux principalement à manger des spécialités paraguayennes:
  • sopa paraguaya: sorte de gâteau salé à base de farine de maïs, fromage paraguayen et maïs cuit dans le four typique du pays, le " tata kua"
  • poule maison que nous avons nous-mêmes déplumées ( Gaétan  le super déplumeur )
  • chorizo (sorte de grosse saucisse)
  • clérico: sorte de sangria avec beaucoup de fruits ( melon, ananas, orange, prune, banane) coupés en petits morceaux, coca-cola, cidre.
EXCELLENT
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Tout ça dans une ambiance familiale, des voisins sont aussi venus pour jouer de la guitare et chanter.
Nous avons passé un super week-end au milieu de gens très humbles et très fiers de pouvoir faire découvrir leur pays à des étrangers
Les enfants ont même appris à chasser le tatou (qui se mange au Paraguay et dont la viande est succulente) avec un piège fait maison

Nous repartons en fin de journée à Ciudad del Este (là où nous avions passé la frontière et où on nous avait dit de ne pas nous arrêter car c'était dangereux ) en compagnie de Nathalia, Ivan et Lucho qui travaillent et étudient là-bas. Il s tiennent absolument à nous faire découvrir cette partie du pays.

La découverte de ce pays totalement improvisée nous plait beaucoup.

Nous arrivons assez tard chez les parents de Lucho qui nous invitent dans leur maison pour y passer quelques jours. L'hospitalité paraguayenne

Week-end à Ñumi


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