9 mars au 16 mars

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9 mars 2012


Il est temps pour nous de quitter Humahuaca.
Aujourd'hui, nous allons dans le minuscule village d'Iruya, à 70 km de Huamahuaca, perdu au milieu des montagnes.
Nous parcourons ces kilomètres en 2h30 , piste oblige Mais, on s'en fiche car les montagnes sont encore une fois superbes, le ciel est toujours aussi bleu et plus on monte (4000m) plus c'est beau
Notre Triv'mobil traverse des petits ruisseaux et se comporte très bien jusqu'à ce que José décide de prendre un raccourci
Au bout de ce "raccourci", la voie est infranchissable pour nous, donc nous faisons demi-tour pour remonter. Mais remonter dans des cailloux, c'est difficile pour la Triv'mobil, elle est trop lourde, alors on redescend pour lester "Madame" et c'est reparti
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Une fois arrivés à 4000m , nous descendons un peu, nous apercevons quelques cultures et maisons au milieu de rien
A 2km d'Iruya, nous faisons face à un obstacle de taille, un ruisseau beaucoup plus puissant, rempli de cailloux et en dénivelé  
Nous réfléchissons quelques minutes et nous garons près d'un autre véhicule qui a renoncé lui aussi.
Quelques minutes après arrive dans l'autre sens un bus qui lui n'hésite pas et traverse en basculant de gauche à droite dangereusement Trop fort le chauffeur ou trop inconscient
Peu de temps après s'approche un autre véhicule d'où sort un couple que nous avions déjà croisé. Ce sont des allemands à la retraite ayant vécu 7 ans en Equateur et qui depuis septembre parcourent le reste de l'Amérique du Sud.
Ils hésitent à traverser jusqu'à ce qu'un autre bus parvienne à le faire, toujours aussi hasardeusement
Après avoir observé la coiffure "punk" de Matthias,  ils nous montrent les magnifiques photos de têtes d'animaux (pingouins, pic-vert, toucan, condor, iguane......) qu'ils ont faites D'une beauté impressionnante
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Nous partons donc à pied faire les 2kms qui nous séparent d'Iruya en observant du coin de l'oeil le pick-up qui vient de rester enliser au milieu du ruisseau
Nous continuons notre chemin au milieu du lit de la rivière au grand plaisir des enfants qui ont l'impression de jouer aux aventuriers
Iruya est un village d'une centaine d'habitants perché sur une montagne avec sa jolie église et ses quelques ruelles pavées. Nous y restons le temps d'un repas dans un petit comedor (petit restaurant chez l'habitant) et reprenons le chemin.

3h après, nous arrivons à Abra Pampa, petite ville escale sans charme avant d'aller à la laguna Pozuelos.
Nous finissons la soirée sur le parking d'un hôtel pour être tranquilles.

Iruya

  FLASH SPECIAL 

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Nous avons eu depuis quelques jours des commentaires sur la barbe et la coiffure de José disant que cela lui allait bien et qu'il ne devait pas les couper.
Il a son fan Club en France composé principalement de Gigi, Galinette et Nickette. Quel programme, n'est-ce pas  

José ne peut hélas pas satisfaire ses fans car il faut savoir qu'ici sur le continent sudaméricain, c'est l'hystérie totale quand il a sa barbe de 10 jours et les cheveux un peu plus longs
Je parle aujourd'hui d'émeutes et de désordre public important.
Pourquoi croyez-vous que nous passions la frontière tous les 15 jours  

José comprend très bien la frustration qu'il y a du côté européen mais c'est aussi très difficile à vivre pour lui

Alors, nous demandons au Fan Club de ne pas s'impatienter, d'attendre, d'espérer et peut-être qu'un jour......................................................................en attendant une photo version Village People
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10 mars 2012


Après une matinée à travailler, nous prenons la direction de la Laguna de los Pozuelos à 50km.
Nous commençons donc la piste à notre rythme et profitons du paysage en faisant pas mal de haltes photos.
Il y a un nombre incroyable de lamas et vigognes
Nous arrivons en fin d'après-midi à la Laguna, enfin on croit y arriver On suit le panneau qui nous indique qu'il reste 7km et au bout de 3, on se retrouve face à une clôture et une barrière
Nous ne savons pas s'il faut ouvrir et passer, si cet endroit est privé......... et comme on en a un peu marre de la piste et d'être secoués, on fait demi-tour et on décide de bivouaquer un peu plus loin.
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On s'installe donc au milieu de ce magnifique paysage, les garçons sont déjà dehors à jouer.
Au bout de quelques minutes, on entend le vent se lever d'un coup et une mini tempête de sable apparaît et en quelques secondes Gaétan et Matthias disparaissent de notre champ de vue, comme engloutis pas ce sable   Impressionnant
Quand le sable est parti, on retrouve Matthias qui entoure fort Gaétan de ses bras pour le protéger du sable Trop mignon

En raison des nuages noirs qui commencent aussi à nous entourer, nous préférons rentrer sur Abra Pampa afin d'éviter les pistes mouillées et sablonneuses le lendemain.
Nous n'aurons pas vu de flamants roses, mais ce sera pour une prochaine fois. D'ailleurs, les enfants ne semblent pas nous en vouloir.
Avant d'aller dormir, nous dînons au restaurant de l'hôtel suisse où nous bivouaquons. Les enfants regardent la télé en même temps et les garçons apprécient le programme qu'ils voient avec de nombreuses jeunes femmes en petites tenues José préfère déguster son délicieux morceau de boeuf tout droit venu de Cordoba, il y a des priorités dans la vie 

Laguna de Los Pozuelos
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11 mars 2012


Après avoir passé la matinée à travailler pour certains et à bricoler pour d'autres, nous repartons vers le sud jusqu'à Purmamarca d'où nous rejoindrons la frontière demain.

Nous retrouvons notre bivouac avec wifi et nous profitons d'arriver tôt pour faire une promenade autour, dans les montagnes colorées.
A notre retour, nous rencontrons un couple de Suisses, Christine et René, en vacances en Argentine pour 5 semaines en voiture de location, bus et avion et camping-caristes en Europe
Nous passons la soirée avec eux dans notre Triv'mobil autour d'une bouteille de vin chilien (et une autre argentine, donc 2 bouteilles à 3 Vous imaginez les dégâts )
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12 mars 2012


Aujourd'hui, nous nous attaquons au Paso Jama, dernier de notre série Argentine-Chili.
420 kms La bonne nouvelle, c'est que nous n'avons que de l'asphalte José devrait donc plus profiter du paysage et la Triv'mobil ne pas trop souffrir
La 1ère partie du trajet  est une série infinie de virages qui nous font monter, monter, monter jusqu'à 4000m Nous nous sommes bien acclimatés à l'altitude, mais José et moi décidons de tester des feuilles de coca, histoire d'essayer L'odeur est très forte, mais une fois coincées dans un côté de notre bouche, le goût est nettement plus doux.
Dans un des virages, nous croisons un semi-remorque allongé dans le virage avec le conducteur qui attend depuis hier qu'on vienne évacuer son véhicule. La notion du temps ici est différente de l'Europe
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Nous redescendons un peu et arrivons à las Salinas Grandes, le plus grand lac salé d'Argentine.
La route traverse le salar et nous nous arrêtons pour enfin marcher sur cette surface étonnante et éblouissante Lunettes de soleil obligatoires
Aussitôt, les enfants goûtent le sel et restent admiratifs devant cette surface plane où l'on aperçoit de temps en temps l'eau en dessous; ils en profitent pour ramasser quelques cristaux
Nous ramenons aussi une petite sculpture représentant un cactus en espérant qu'elle ne se casse d'ici les 4 mois qu'il reste.
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Après la pause déjeuner, nous continuons notre ascension sous un ciel plutôt gris et montons à 4900m. Il fait maintenant assez froid quand nous arrivons au poste frontalier argentin.
Il nous reste encore 160 kms avant d'atteindre la frontière chilienne à San Pedro de Atacama à 2400m d'altitude
Je ne sais pas si c'est l'habitude mais nous ne sommes pas époustouflés par les paysages même s'ils restent très beaux et sauvages. Nous n'avons pas ce sentiment de liberté et de pureté que nous avions ressenti au paso Agua Negra. Il faut dire qu'il y a plus de circulation (nous notons d'ailleurs un nombre assez impressionnant de véhicules accidentés sur le bord de la route )

Paso Jama Argentine
Paso Jama Chili
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Nous sommes pratiquement entourés de sommets enneigés quand nous apercevons enfin le volcan Licancabur avec ses 5900m
Ce volcan est situé à 50km de San Pedro.
A partir de là, nous descendons et nous retrouvons en peu de temps dans le désert d'Atacama, sable à perte de vue et température en nette hausse Et au milieu, la petite ville de San Pedro de Atacama, lieu très touristique de part sa situation géographique très intéressante.

Une fois notre entrée au Chili effectuée, nous tombons encore une fois sur des douaniers très sympas dont un qui parle très bien le français et est ravi de pouvoir pratiquer
Comme il est déjà assez tard et que le soleil se couche, nous nous mettons en quête de la station service. Après des tours et des tours, nous parvenons enfin à notre but
La station se trouve en fait à l'intérieur de la cour d'un hôtel dans l'une des petites rues principales  en terre de S.P.
En échange de 2000 pesos, nous pouvons rester dormir C'est la 1ère fois qu'une station nous demande de l'argent, il semblerait que le jeune employé à qui nous avons affaire ait besoin de renflouer son porte-monnaie Tant pis, nous acceptons car l'endroit est très calme, que l'on est fatigués et que l'on peut avoir de l'eau.
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13 mars 2012


En gros, San Pedro se compose de 6 rues principales qui s'entrecroisent. Ces rues sont en terre et elles sont uniquement dédiées au tourisme: hôtels, agences de tourisme (excursions.....), restaurants, locations de vélo, petits magasins, laveries......Il y a aussi une place centrale avec une vieille église au toit en cactus.
L'endroit a beaucoup de charme, mais une fois sorti de ce centre, on retrouve les petites rues aux quartiers assez pauvres et peu entretenus, c'est un peu dommage à notre goût Tout y est aussi plus cher
On ne pense donc pas s'éterniser ici.

San Pedro de Atacama
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En fin de matinée, nous allons à la Quebrada de Jere, petit oasis de verdure au milieu d'une faille dans le désert
Nous y restons le temps de déjeuner, un peu déçus car depuis les fortes pluies rien n'a été nettoyé.

Quebrada Jere
Cliquez pour agrandir l'imageNous poursuivons notre chemin jusqu'au salar. Nous nous attendions à une vaste étendue lisse et blanche, nous sommes en  face d'une vaste  étendue blanche-marron  et très en relief
Au bout de quelques kilomètres, nous trouvons un bassin naturel et, n'écoutant que notre courage, nous y allons et là, Thomas se déshabille et se jette dans l'eau   Pas trop vite quand même car les formations de sel sont assez coupantes  
Il flotte  
Même Mamie Annick et Gigi auraient pu y aller sans crainte de boire la tasse    En fait, José me dit qu'en appuyant un peu fort sur la tête on arrive à boire la tasse

Salar de Atacama
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Un pick-up s'arrête pour nous dire qu'il ne faut pas se baigner car l'eau est très salée (sans blague ) et qu'il y a des champignons rouges dangereux
Nous vous dirons dans quelques jours si ces champignons ont eu raison ou non de Thomas..............................
Nous partons quand même et repartons sur S.P. de Atacama car il est déjà tard et nous avons encore 1h30 de piste .

Thomas se plaint déjà de picotements cutanés....

Quand nous rentrons à S.P. , nous apercevons sur le parking municipal un camping-car qui ne nous est pas inconnu. En effet, c'est celui de Marie et Benoît et de leurs 7 enfants que nous avions rencontrés à San Martin de los Andes
Comme ils ne sont pas là, nous leur laissons un petit mot pour les avertir de notre présence et faisons un tour dans le village sans les trouver.
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14 mars 2012


Ce matin, nous nous levons aux aurores ( 7h45 ), car nous louons des vélos pour aller jusqu'à la vallée de la mort (Valle de la muerte). Cet endroit étant inaccessible en cc, et comme ça fait un certain temps que nous n'avons pas fait d'exercice, nous profitons de l'occasion.
Nous avons réussi à trouver un siège enfant et 4 casques Et nous voilà partis pour la vallée de la mort..............................
Il n'est que 9h et le soleil tape déjà, allons-nous pouvoir parcourir les............4kms (non, je n'ai pas oublié le "0" )  sans nous déshydrater, sans craquer physiquement...............?
Nous ne sommes pas des professionnels comme la famille Coste-Lebrun  (www.allonsvoirsilaterreestronde.com ) mais c'est fièrement que nous entamons notre 1er kilomètre
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La piste est très agréable et cela fait du bien de traverser de beaux paysages à cette allure.
Nous nous trouvons face à des formations rocheuses toujours aussi hautes en couleur.
Il y a aussi des dunes de sable et ça les enfants adorent :! Les voilà partis pour l'ascension. Gaétan est le 1er à monter, à descendre et à remonter; il faut dire qu'il ne pédale pas
Quand nous arrivons à la 2ème dune qui est de taille, José décide de montrer à ses fistons qu'il est un papa en super forme et entame l'ascension pieds nus et à petites foulées...............
Petit à petit, les foulées se transforment en pas, les pas en 4 pattes et leS 4 pattes en..... rampant version serpent du désert J'exagère un peu mais vue la tête de nos sportifs en haut de la dune, la souffrance et l'effort ne sont pas feints
Heureusement pour leur égo de mâle que Sara et moi ayons dû nous occuper de l'appareil photo et du camescope (on nous demande de filmer alors nous on filme ). Imaginez l'humiliation sinon ..........................................
Après de longues minutes de récupération, nous repartons et entamons une sacrée montée qui n'est que sable
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Impossible de rouler Alors, on pousse les vélos.
Sara et Thomas passent devant, alors que José et moi aidons Matthias qui ne peut pousser seul son vélo.
Comme Gaétan a beaucoup couru avant, il commence à être fatigué, il faut donc l'aider aussi un peu.
Quant à José, malgré l'effort fourni sur la dune, il semble tenir le coup
Après 45mn d'effort sous un soleil de plus en plus chaud, nous arrivons au sommet assoiffés mais heureux de bénéficier d'une telle vue
A ce moment-là, nous pouvons soit repartir en sens inverse (encore du sable ), soit prendre la route et descendre à fond jusqu'à S.P.
On réfléchit quelques dixièmes de secondes et optons pour la route. On a assez transpiré pour aujourd'hui
Le retour se fait donc facilement, sans effort sur une belle route qui descend pas mal. On fait tout de même attention car il y a de la circulation et il y a toujours quelques cailloux et quelques trous sur le bas côté, Argentine oblige

Valle de la muerte
Cliquez pour agrandir l'imageA notre retour, nous trouvons un mot de Marie et Benoît qui sont partis vers le salar après avoir essayé de nous trouver dans la ville.
Les enfants sont déçus mais on leur dit qu'on les reverra sûrement dans les prochains jours.

Après une bonne pizza (on a beaucoup souffert ce matin ), nous retournons au salar où Thomas a oublié ses lunettes de soleil hier en allant se baigner
Nous aurons peut-être une chance de croiser nos amis français
Les lunettes de Thomas sont toujours là, ouf C'est la 2ème paire que l'on achète
Nous faisons ensuite une halte à la Laguna Chaxa, petite lagune salée où vivent des flamants roses.
Même si le décor est assez spectaculaire, l'ensemble est un peu décevant, surtout pour le prix Nous voyons quelques flamants et la laguna est assez petite.
Nous ne pouvons même pas rester dormir sur le parking du site

On restera finalement sur le parking municipal (la station service ne voulait plus de nous )

Laguna Chaxa
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15 mars 2012


Après la vallée de la mort, nous nous attaquons à la vallée de la lune
Rien de plus facile, nous suivons les panneaux indicateurs sur la route et arrivons devant une barrière.
Aucun signe de vie, aucune indication sur l'ouverture du site........ Sommes-nous au bon endroit
Si ce n'était pas là, on n'aurait pas eu ces panneaux
Au bout d'un quart d'heure, nous rebroussons chemin que nous suivons scrupuleusement car il y a des endroits indiqués minés

Finalement, nous trouvons la vraie entrée et on nous dit qu'à cause des pluies la fin du parcours n'est pas faisable donc ils ont fermé l'autre entrée et cela dure depuis 3 semaines On leur dit que ça serait bien de l'indiquer avant
Une fois nos tickets achetés, nous nous dirigeons vers le 1er poste qui nous indique de nous garer sur le parking.
On aurait dû s'en douter quand on a vu le sable à l'entrée On est rentré facilement mais au moment où José a voulu tourner, on s'est enfoncé de quelques cm dans du super sable humide bien caché par une couche fine de sel
Après 2h de tentative avec des pelles, des planches et surtout l'aide d'un gros pick-up (qui lui aussi a failli s'ensabler ) nous parvenons à sortir et à nous garer en dehors du parking que l'administration du parc décide de fermer On a donc testé pour les autres visiteurs
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La journée n'ayant pas bien commencé, elle ne peut que mieux continuer
La vallée de la lune se parcourt en voiture à travers des formations rocheuses originales et des dunes de sable, tout ça avec vue sur le Licancabur.
Moins exceptionnel que la vallée de la lune (Ischigualasto) en Argentine, mais on apprécie toujours autant les couleurs.
A la fin du parcours, nous nous promenons dans une grotte, devant parfois nous mettre à 4 pattes
J'avoue ne pas être très rassurée quant à la solidité du lieu à cause des pluies récentes On traverse donc assez vite

Prochaine étape Calama au nord où nous voulons visiter la mine de Chuquicamata.
Nous y arrivons en fin de journée, passons à l'office de tourisme pour réserver nos places pour la visite de la mine et nous installons pour la nuit dans le seul camping de la ville après avoir négocié le prix qui nous paraissait exorbitant (30€ ).

Valle de la Luna
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16 mars 2012


Comme prévu la veille, nous allons au bureau de Codelco, l'entreprise qui gère la mine de Chuquicamata, plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde.
En arrivant, on nous explique que la route empruntée à l'intérieur du site est en mauvais état et que les visites sont annulées; la prochaine étant dans 4 jours Génial, depuis le temps qu'on en parle avec les enfants !!
Nous insistons et attendons un peu mais c'est inutile.
Nous nous rendons quand même au mirador d'où l'on aperçoit ces fameux camions aux énormes roues qui font la réputation mondiale de ce site
Difficile de se rendre compte de la grandeur tant q'un véhicule normal ne passe pas à côté.
Malgré notre frustration, nous restons un petit moment à observer le va-et-vient des camions chargeant et déchargeant..............................Finalement, les enfants ne le prennent pas trop mal, Gaétan est quant à lui ravi car il n'avait pas le droit d'y aller par rapport à son âge .
Cliquez pour agrandir l'imageDu coup, nous poursuivons notre route dans le désert jusqu'au sud de Iquique; aux "Geoglifos
Pintados", plus de 400 figures couvrant les versants de plusieurs collines. Il y en a énormément dans toute cette région et au nord de Iquique.
Quand nous arrivons, le site est fermé, nous nous installons donc sur le parking face à ces surprenants dessins
Soirée séance photos pour toute la famille: on regarde avec beaucoup de plaisir toutes ces photos qui retracent ces quelques mois de voyage

Calama à Humberstone
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Et c'est alors que................, quand les enfants sont couchés.................. ( ceux qui s'imaginent quelque chose d'un peu "olé, olé" vont être déçus ), j'entends un léger bruit près des sièges à l'avant ..........................

N'écoutant que mon courage, je prends la lampe de poche, je braque et que vois-je, là, devant mon siège:  un RAT   un énorme RAT
je garde mon calme, ne crie pas car je ne veux pas réveiller les enfants et appelle José qui est sous la douche.
Je lui dis calmement que nous avons un rat ce soir à la maison et il ne me croit pas Entretemps Sara et Thomas se lèvent pour voir.
Quand j'arrive à convaincre José, nous essayons de trouver le monstre qui est supposé être dans la partie avant du cc puisqu'il n' a pas passé la cabine.

Mais où est-il donc Plus de bruit, silence radio Je commence à douter, pourtant j'ai arrêté les feuilles de coca depuis quelques jours
Quand , enfin, on entend des petits pas et grattements devant, à l'intérieur du tableau de bord pour être exacte José panique, je le rassure et nous commençons notre chasse au rat
Le problème est qu'on l'entend mais qu'on ne le voit pas, alors on met un morceau de fromage près de la porte conducteur, la porte ouverte et on attend. Il est 22h15.
Nous découvrons alors avec effroi que ce n'est pas 1 rat, mais 2 rats qui squattent notre tableau de bord Repanique de José (je rigole, vous le connaissez, il n'a peur de rien )
Comment ont-ils fait pour entrer Plusieurs hypothèses: près de la roue avant gauche........
L'objectif étant maintenant de les faire sortir et de s'en éloigner rapidement

Après diverses méthodes d'intimidation, il est 00h30, j'aperçois enfin une des bêtes sous le cc à l'extérieur. Il faut dire qu'on a semé pas mal de fromages sur le parking
A l'intérieur du  cc, la tension est palpable et on écoute attentivement le moindre bruit. Au bout de 20 mn de silence total, nous savons que nous avons gagné (enfin, on espère ).
On  change de place et au lit Epuisés psychologiquement par ce combat de titans


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