8 février au 15 février

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8 février 2012

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Après cette nuit assez difficile, nous repartons vers La Serena toujours en longeant la côte.
Nous traversons d'abord Coquimbo où trônent sur les hauteurs une énorme croix en béton signée Gustave Eiffel et à quelques mètres une mosquée Proximité assez surprenante

L'agitation et le bruit de la ville nous incitent à continuer notre chemin et bifurquer vers l'est , direction Vicuña, étape obligatoire avant de passer la frontière.
Coquimbo
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Aussitôt arrivés à Vicuña, nous nous sentons bien dans cette petite ville encerclée par les montagnes, avec ses rues aux maisons basses et sa jolie place animée.
Une fois notre hébergement trouvé (on croise les doigts pour avoir plus de chance qu'hier soir ), nous faisons un tour et découvrons la tour Bauer (construite en Allemagne), la magnifique église dont l'intérieur est principalement en bois et el "paseo de los artesanos" réservé à tous les artisans de la ville.
Il se fait tard et comme nous avons du sommeil à rattraper, nous rentrons.

La nuit sera très tranquille et tout le monde récupérera.

Vicuña
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9 février 2012


A 30kms de Vicuña, se trouve le  village de Pisco Elqui réputé pour son pisco, eau de vie faite avec du raisin.
Nous y allons donc
Sur la route, nous voyons de nombreux vignobles, très souvent protégés par des filets soit sur le côtés, soit au dessus ou les 2. On nous explique que c'est principalement pour augmenter la chaleur et activer la maturité du raisin.

Nous visitons ce petit village très touristique sous une grosse chaleur, du coup même José n'a pas envie de goûter le Pisco           Etonnant, non  
En fait, la dégustation est payante............................................

Pisco Elqui
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Fatigués par temps d'inactivité, nous retournons à Vicuña pour y manger une  glace chez un glacier (une glacière plus exactement, une adorable dame) qui exerce depuis 60 ans et dont la réputation n'a jamais faillie.
Un délice Nous avons pris plusieurs parfums différents et tous étaient parfaits Bravo
Inutile de vous dire que papi Alain était aux anges

Malgré cette dure journée, nous trouvons la force d'aller écouter, dans la soirée, les performances de chanteurs amateurs qui participent à un célèbre concours de chansons  
Une bonne nuit et on devrait récupérer
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10 février 2012


Après cette pause de 2 jours, nous reprenons notre voyage pour ce qui devrait être aujourd'hui une magnifique étape, celle du "paso agua negra" qui va nous amener en Argentine à travers environ 200km de pistes.

Dans ces cas-là, les photos valent mieux que les longs discours.
On a tous été scotchés par la beauté du paysage.
Des immenses montagnes presque nues, un ciel d'un bleu pur, des kilomètres et des kilomètres de pistes, de minuscules cabanes (sans eau, ni électricité) perdues dans cette immensité , quelques chevaux et chèvres, de la neige et un peu le mal de l'altitude à 4800m

Paso Agua Negra
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Incroyable, grandiose
C'est vraiment la nature à l'état sauvage, aucun signe de la vie moderne (cables, routes......), on est seuls au monde et on adore ce sentiment de liberté

Hélas, il faut redescendre de notre petit nuage et après 5h de route, nous arrivons enfin en Argentine un peu patraques ( seulement 2 d'entre nous ont vomi, les 2 commencent par un M , on vous laisse deviner ) mais tellement heureux d'avoir vu un tel spectacle ensemble.
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Ayant vu une pancarte avec hébergement dans une "estancia", nous suivons une piste qui y mène.
Cette piste est de plus en plus caillouteuse, heureusement nous apercevons au loin une grande propriété.
On aurait pu y arriver mais c'était sans compter sur les pluies torrentielles de ces derniers jours qui ont un peu modifié  la piste en y créant un ruisseau en plein milieu avec de grosses pierres
Génial, il ne nous reste plus qu'à faire demi-tour, sauf qu'on ne peut pas 
Alors, on recule tant bien que mal et quand c'est possible José essaie de manoeuvrer pour faire son demi-tour et là on reste coincés dans les cailloux , ça faisait longtemps
En fait, on voulait absolument que mes parents vivent ce que nous vivons depuis ces 4 mois et les ensablements et autres ennuis de piste en font partie; donc José a fait exprès de rester coincé  (enfin, c'est sa version des faits ).
Heureusement, nous avons de la main d'oeuvre et l'affaire est assez vite réglée.

Finalement, nous terminons notre journée a Las Flores, chez un couple qui tient quelques cabañas et un restaurant et nous autorise à stationner sur son parking.

Vu que nous n'avons rien mangé depuis ce matin pour ne pas gaspiller la nourriture en rendant tout à 4800m , nous avons très faim et profitons du restaurant pour nous rassasier

Certains peuvent se demander comment papi Alain a pu tenir aussi longtemps sans s'alimenter, cela reste encore un mystère pour nous.........................................
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11 février 2012


Peu de kilomètres après notre départ, ce matin, nous nous trouvons encore une fois face à de magnifiques paysages, toujours des reliefs, des canyons et la beauté des couleurs, nous sommes dans la Quebrada de Jachal.
Nous nous arrêtons donc sur le bord de la route pour une halte photos.

Nous continuons ensuite notre route à travers d'autres décors toujours aussi spectaculaires

Quebrada de Jachal
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En fin de journée, nous sommes à Villa Union, point de départ pour aller demain au Parc Talampaya.
A cause de fortes pluies , le parc a été fermé 3 jours et a rouvert seulement aujourd'hui.

Nous avons un peu de mal à trouver un endroit correct, tranquille et qui nous accepte avec la Triv'mobil ( ouf, elle n'est donc pas aussi irrésistible que ça ).
Finalement, c'est dans un très bel hôtel que nous passerons la nuit (enfin, mes parents, nous, on reste dans notre 15m2 ).
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12 février 2012


Le parc national de Talampaya est classé au Patrimoine Mondial de l'Unesco comme son voisin Ischigualasto (ou vallée de la lune), nous sommes donc obligés de le visiter avec un guide.
Arrivés sur place à 10h30, nous partons dans un mini-bus 13km plus loin où commence le canyon.

Nous nous plaignons déjà de la chaleur et pourtant notre guide nous dit qu'il y a quelques jours, avant les pluies, il faisait 50° Finalement, il fait bon
La visite dure environ 2h3O et les différents arrêts que nous faisons nous permettent de faire des photos et d'avoir toutes les explications que nous souhaitons sur le site.
Encore une fois, décors grandioses et palette de couleurs parfaite; je me répète mais c'est véritablement le ressenti de toute la famille.
Nous oublions la chaleur et profitons du spectacle, seul bémol, nous ne voyons que très peu d'animaux ( des renards gris et quelques maras).

Talampaya
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A la fin de la visite, le guide nous conseille d'aller directement à Ischigualasto et de parcourir le parc vers 17h, la lumière permettant de faire de meilleures photos.
Nous suivons ses conseils, en espérant que la température baisse un peu (il fait 37° dans le cc ).
Tout au long de la route, nous voyons les traces des dernières pluies qui souvent ont traversé la voie et laissé des débris , de la boue........

Le parc d'Ischigualasto se visite avec son propre véhicule mais avec la présence d'un guide. Nous sommes dans un convoi d'une dizaine de voitures et commençons la visite sous un ciel de plus en plus gris
On aurait pu se dire: "chouette, il va pleuvoir".
Le problème est que s'il pleut trop, on est obligés d'écourter la visite, la piste devenant alors très glissante, donc impraticable.
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Ce parc n'a rien à voir avec Talampaya, les 2 étant exceptionnels.
En effet, nous nous trouvons face un paysage quasi lunaire, sans végétation avec des roches grises, blanches la plupart du temps.
De nombreux dinosaures vivaient ici il y a quelques millions d'années et ce parc nous permet de voir un passé très lointain à travers ces roches; l'époque la plus ancienne étant de 230 millions d'années et la plus récente de 180 millions
Notre guide, passionné d'histoire et de géologie nous offre un cours complet sur la terre et son évolution (j'avoue que j'ai eu du mal à suivre et à traduire certains termes assez scientifiques ).

Ce n'est pas grave, nous regardons ce qu'il y a autour de nous et cela nous comble
Notamment, ce terrain de boules 100% naturelles ( sable et fer ) dont la présence reste encore aujourd'hui assez étonnante

Ischigualasto
Cliquez pour agrandir l'imageLa visite se poursuit avec toujours un oeil sur le ciel car il devient de plus en plus menaçant.

Une fois n'est pas coutume, nous adorons cet endroit. Ce ciel sombre rend ces lieux encore plus étrange et hors du temps

En 3h, nous parcourons 40 kms de pierres et de parois gigantesques. Nous apercevons quelques guanacos sur les sommets mais les animaux semblent attendre la nuit pour sortir Dommage, les enfants avaient envie d'en voir un peu plus.

Il fait nuit quand nous reprenons la route. Le parc étant au milieu de nulle part, il nous faut aller plus loin pour trouver un hébergement.
Nous pensons aller jusqu'à San Agustin del Valle Fertil (environ 70kms), mais les quelques vaches que nous croisons sur la route même nous contraignent à nous arrêter avant l'impact

Du coup, nous terminons l'étape du jour dans un minuscule village où nous avons aperçu un petit panneau "hospedaje" (hébergement).
Une dame nous propose une petite chambre et nous laisse stationner sur son terrain où seules les poules et quelques crapauds se promènent
Il y a même un petit  (tout est petit ici ) restaurant.

Nuit super tranquille et réveil avec le coq
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13 et 14 février 2012


Dès le réveil, les enfants sont dehors avec papi pour regarder les vaches et les chevaux autour d'eux, les quelques maisons sont en terre, il y  de la poussière partout; on a l'impression d'être dans une ville du far-west
Nous ne pouvons nous y attarder car il nous reste encore pas mal de kilomètres à parcourir et le séjour de mes parents se termine  (hélas) le 17 à Santiago

Nous parcourons donc ces kms en 2 jours, inutile de vous dire qu'il fait toujours aussi chaud, il y a toujours aussi peu de végétation en dehors des cactus

Nous passons Mendoza  (les villes nous attirent de moins en moins, alors on ne fait qu'y passer) et nous arrêtons finalement à Potrerillos sur la route qui mène au paso de los Libertadores (frontière).
Ici, il y a le choix pour l'hébergement, l'endroit étant touristique.
Nous choisissons 2 cabañas (et, oui, on laisse notre petite roulotte pour la 1ère fois en 5 mois ) et décidons d'y passer la journée du 15 pour profiter d'être ensemble et nous reposer un peu.

Le luxe: une cuisine où l'on peut être à 2  (il y a même un micro-ondes ) et  une salle de bain de plus de 2m2 .
Petite pause agréable durant ce périple

Vers Mendoza

15 février 2012

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Au menu du jour:
  • grasse matinée
  • petite randonnée de 6 kms
  • belote
  • on étudie un peu
  • sieste pour les plus fatigués
  • lessive
  • lavage de la Triv'mobil
  • mise à jour du site après 15 jours de repos
  • courses
  • barbecue
  • télé

Dur, dur  
Potrerillos


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