3 Décembre au 10 Décembre

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3 décembre 2011

Cliquez pour agrandir l'imageAprès une nuit très bruyante à la station service  YPF, nous essayons de trouver un endroit où le wifi est assez puissant pour qu'on puisse enfin republier l'intégralité de notre site.
C'est à l'angle de l'avenue Ameghino et de la rue Roca  (Ecoprint) que nous trouvons notre bonheur
Hélas, le travail de publication est tel que nous y restons toute la journée
Mais, l'essentiel est que c'est fait et que vous puissiez de nouveau nous suivre. Du coup, les enfants ont travaillé, on a profité d'internet pour envoyer leurs évaluations orales, pour appeler toute la famille, on a aussi fait lavé tous les sacs de couchage et on a trouvé une petite boulangerie très appétissante.
La nuit tombée, nous avons choisi un autre emplacement qui nous semblait assez calme mais qui c'est révélé encore une fois très bruyant: les argentins sont réveillés toute la nuit

4 décembre 2011

Cliquez pour agrandir l'imageDernier jour à Esquel, nous appelons une dernière fois toute la famille, on en profite tant qu'on a du wifi
Comme nous sommes garés devant un fabricant de pâtes fraîches, nous sommes tentés et craquons pour de délicieuses pâtes, un régal
En fin d'après-midi, nous repartons vers Bariloche, mais nous nous arrêtons un peu plus tard à Epuyén, un petit village situé au bord d'un lac entouré d'une magnifique forêt.

Nous n'avons pas le droit de dormir dans le parc, alors nous faisons seulement une promenade pour profiter du paysage et de quelques musiciens qui se sont installés pour la journée au centre culturel du parc.

Nous finissons la journée au camping El Refugio del Lago (http://www.elrefugiodellago.com.ar/), petit camping situé aussi près du lac et tenu par un couple de savoyards en Argentine depuis 25 ans
Les enfants sont aussitôt conquis, car il y a des chèvres, des moutons et des poules
Nous passons donc la nuit sous les arbres, avec pour seul bruit celui de quelques oiseaux.

5 décembre 2011

Cliquez pour agrandir l'imageC'est la 1ère fois qu'on n'a pas besoin de dire au garçons de se lever En effet, dès qu'ils sont réveillés, ils filent dehors et jouent aux bergers toute la matinée (réellement toute la matinée ).

Sara préfère largement faire son évaluation de français, elle est tellement sérieuse
José s'occupe de la Triv'mobil (d'ailleurs, je trouve qu'il s'occupe beaucoup d'elle en ce moment, je ne suis pas jalouse mais quand même...............................  )
Nous rencontrons un jeune couple  de français qui parcourt l'Amérique du Sud en auto-stop, décidément on est partout

Journée tranquille, avec un super temps ensoleillé, un cadre super reposant, personne n'a envie de partir.

Epuyen
Cliquez pour agrandir l'imageNous levons quand même le camp vers 17h  et nous dirigeons vers Bariloche qui n'est plus qu'à 100kms.
Plus nous nous approchons de Bariloche, plus nous voyons que le tourisme est omniprésent dans cette zone.
Il y a des locations de "cabañas" partout, des restaurants, des campings et hôtels en tout genre  tout au long de la route.
On voit aussi que cette infrastructure accueille une clientèle plus aisée, la région, surtout pour la saison d'hiver, est très prisée par toute la haute société argentine et brésilienne.

Cette fois, nous ne voulons pas dormir en ville, alors dès que nous voyons une bifurcation vers le lac Steffen, nous y allons comme ça sans réfléchir La prochaine fois, on réfléchira avant 
Pour arriver au lac, il faut descendre pendant 10 km par un petit chemin plein de cailloux (on pense déjà au retour dans ces ca-là ).
Quand on arrive, il n'y a qu'un camping payant alors on s'installe près du garde forestier qui est absent
Quand il revient, c'est pour nous dire que nous n'avons pas le droit de rester là, qu'il y a un camping pour nous et qu'il nous faut repartir sans quoi il nous met une amende  
Il a dû avoir de mauvaises expériences avec certains camping caristes qui ont laissé leur cassette n'importe où et qui ont ainsi pollué toute la flore locale. Il a dit à José: "Repartez avec vos parasites, ne les laissez pas ici "
Nous n'avons pas insisté et avons remballé notre dîner.
La remontée a été assez épique, virages serrés, en côte, avec des cailloux et de la terre, quelques dérapages, on se serait cru au Paris Dakar Sauf que le co-pilote fermait les yeux à chaque danger

Finalement, nous nous sommes garés au mirador, super vue et nous avons très bien dormi.

6 décembre 2011

Cliquez pour agrandir l'imagePlus on se rapproche de San Carlos de Bariloche, plus on trouve des infrastructures touristiques mais  tout s'arrête en arrivant dans la ville: pleins de sachets plastiques accrochés aux barbelés partout, de bouteilles plastique, de poussière et tous les quartiers pauvres.
On est loin de la belle station de ski huppée d'Argentine
Il doit y avoir une autre entrée plus "jolie" et "entretenue" , nous la verrons sûrement en repartant.

Le centre est très animé, très bruyant et il est difficile de trouver une place.
En demandant à un agent de la circulation, il nous dit d'aller près de la plage, à côté de la Préfecture où il y a un parking gratuit pour les cc.
Aussitôt dit, aussitôt fait , nous voilà garés et en chemin pour la poste: nous devons envoyer les évaluations de décembre de Sara, Thomas et Matthias et nous avons de la chance car il y a du wifi (du coup, on récupère les mails et on repart contents )

Cliquez pour agrandir l'imageDepuis le début du voyage, nous achetons des autocollants des différents endroits que nous collons ensuite au derrière de la Triv'mobil (comme d' habitude, c'est José qui s'occupe de son derrière ).
Nous passons donc acheter celui de Bariloche et on en profite pour en prendre un du Dakar 2011 qui passe en Argentine .
Le midi, on s'est dit: "et pourquoi pas un resto????" et vas-y  pour le resto
Avant que papi Alain ne commence à saliver, voici le nom: Rock Chicken (genre fast-food argentin). Ca calme aussitôt,  n'est-ce pas, papi Le Bocuse "made in argentine", ce sera pour plus tard, en février sans doute............. .
Une fois la panse bien remplie de frites et de poulet, on repart et on se dirige vers un magasin de chocolats puisque Bariloche est la ville du chocolat par excellence (et là, papi Alain recommence à saliver ).
On tombe sur "Mamuschka", un joli petit magasin qui comme son nom l'indique présente plein de poupées russes et du chocolat.
Région Bariloche
Cliquez pour agrandir l'imageUne fois nos emplettes terminées, nous rejoignons notre cc  garé près du lac Nahuel Huapi.
Le décor a complètement changé depuis notre arrivée car les cendres du volcan Puyehue (chili) sont revenues sur la ville;  comme elles le font depuis bientôt 6 mois
En effet, depuis cet été le volcan chilien s'est réveillé et crache en continu des cendres qui sont déjà parvenues jusqu'à Buenos Aires et qui restent maintenant dans toute la région de Bariloche.
Cet évènement perturbe bien évidemment énormément le tourisme dans cette zone qui entre normalement dans sa saison forte à partir de mi-décembre. De nombreuses personnes se retrouvent donc sans travail. Les conséquences sur la santé sont aussi inquiétantes.

Quand nous sommes arrivés, on voyait toutes les montagnes autour du lac et le ciel était bleu, 3h après voici le panorama vu du port
Cliquez pour agrandir l'imageDu coup, nous ne restons pas en ville (sauf le temps de racheter une bouteille de gaz, 20 pesos, c'est correct) et revenons sur nos pas à une vingtaine de kilomètres au sud.
Petit à petit, le voile de cendres disparaît et le soleil refait surface.
Nous arrivons à Villa Mascardi, où il y a une entrée au parc Nahuel Huapi pour aller voir le glacier " Ventisquero Negro" dont la particularité est d'être noir à cause de la terre et des pierres qui le compose.
Il est 18h et il n'y a plus personne pour nous faire payer l'entrée alors on passe et essaie de trouver un camping pas trop cher pour la nuit. Il est interdit de se garer et de dormir en dehors de ces campings
Nous faisons 2 tentatives mais les prix nous semblent trop élevés  (195 pesos) pour ne rester que la nuit et repartir le lendemain matin.
Alors, on ressort du parc et finalement à 1km de la sortie , nous trouvons un chemin praticable, cette fois, je descends pour vérifier l'état de la piste.
Un co-pilote qui n'hésite pas à prendre des risques en sortant du véhicule,  on lui pardonne aussitôt sa récente défaillance  
Nous nous installons enfin pour la nuit.....

7 décembre 2011

Cliquez pour agrandir l'imageEn regardant les horaires du parc, nous avons vu qu'il ouvrait à 9h alors on s'est dit que si on y allait avant, on ne paierait pas (on est en vacances, mais on réfléchit toujours ).
Et bien, c'est vrai
On passe l'entrée à 8h, on en profite pour prendre en stop un des employés de l'hôtel Pampa Linda qui se situe près du glacier et nous voici partis pour 40km de piste plus ou moins bonne
Une heure et demie après, nous laissons notre auto-stoppeur.  Il reste 15 jours sur place, rentre ensuite 2 jours chez lui et revient pour 15 jours; il avait perdu son précédent travail à Bariloche à cause du volcan.

Petit déjeuner rapide et nous nous dirigeons en cc jusqu'au glacier enfin presque jusqu'au glacier
A 2kms de l'arrivée, la route est fermée car la DDE locale refait le pont, donc on s'arrête, on se gare comme on peut et on finit à pied.
Cliquez pour agrandir l'image2 kms, ça va, les enfants ne râlent pas trop, ils appréhendent toujours un peu
On est juste embêtés par des centaines de milliers de taons ( c'est Thomas qui a fait le calcul et tout le monde sait qu'il n'exagère pas ).
Sur place, le spectacle est étonnant, on avait l'habitude de voir des glaciers blanc immaculé et là, il est tout marron foncé, presque noir
Les morceaux de glace qui flottent sont aussi noirs, même si certains gardent un peu de blancheur.
Comme le glacier Ventisquero Colgante que nous avions vu, celui-ci recule année après année à cause du réchauffement planétaire.
Quand des morceaux tombent, cela provoque un immense bruit semblable au tonnerre, d'où le nom de la montagne , el Cerro Tronador, nous avons la chance d'entendre ce bruit plusieurs fois en l'espace d'1h
Cliquez pour agrandir l'imageEn repartant, nous faisons un détour par une cascade, sous un soleil de plomb, y'en a marre de la chaleur et du soleil  
Nous mangeons sur place car nous ne pouvons commencer notre descente vers la sortie qu'à partir de 16h. La piste étant trop étroite pour accueillir 2 véhicules qui se croisent, il y a un horaire imposé pour les montées et descentes dans le parc.

Les enfants ne sont pas mécontents de rester (sauf quand on leur dit qu'on va travailler 1h ) car il y a des chevaux en liberté et toujours plein d'oiseaux.

A 16h, nous descendons et sortons du parc, contents de n'avoir finalement rien dépensé pour y aller   C'est pas tous les jours le cas, depuis notre arrivée ici.
Cliquez pour agrandir l'imageNous repassons à Bariloche pour faire le plein d'essence, le plein d'eau  et pour retrouver un magasin où Matthias a vu des plaques de désensablement
Comme les nôtres nous ont prouvé qu'elles étaient totalement inutiles, nous pensons en acheter des valables au cas où ..........
Ils en ont, mais elles sont chères (180€) et très lourdes alors nous préférons attendre et en trouver ailleurs.

On compte sur Matthias pour nous dégoter le prochain magasin

Aujourd'hui, il y a très peu de cendres par rapport à hier mais on nous a dit que si on montait vers le nord, on en trouverait plus et justement on va vers le nord
90 kms plus loin, se trouve la ville de Villa La Angostura, la ville réellement  la plus touchée par le phénomène des cendres.
Spectacle hallucinant Tout est gris Au début, on pourrait croire que c'est de la neige, puis du sable qui borde toutes les routes, qui couvre tous les toits; mais c'est une épaisse couche de cendres
Dans le centre-ville, un camion citerne passe sans arrêt pour déverser de l'eau et ainsi éviter que la poussière ne se lève trop.
Les tas de cendres bordent les rues, Bariloche à côté n'a rien

Nous dormons dans une petite rue, en espérant voir le soleil demain.

8 décembre 2011

Cliquez pour agrandir l'imageLe soleil pointe son nez ce matin même si le nuage est toujours là.
Nous pensions aller au Bosque de Arrayanes (de grands arbres typiques de la région) mais le chemin est fermé et la seule solution est d'y aller en bateau, avec l'incertitude de voir le paysage Le prix nous en dissuade aussitôt: 160€
Notre séjour va donc s'écourter car même se promener devient désagréable avec ces cendres, dommage
Nous repartons et nous arrêtons 20km plus loin pour pique-niquer au bord d'un lac.
L'ambiance est toujours atypique, pas de soleil, de la brume "spéciale Puyehue" et des minuscules "flocons" de cendres qui tombent presque sans qu'on s'en rende compte dans nos verres et sur nos sandwichs

Sur la route, la cendre disparaît petit à petit et on quitte finalement cette zone en espérant pour tous les habitants que cela se termine bientôt


Villa la Angostura
Cliquez pour agrandir l'imageRetour au soleil et au ciel bleu en l'espace de quelques kilomètres, on voit de nouveau les paysages avec les lacs et les montagnes.
Pour en profiter, on décide de s'arrêter à un mirador en même temps qu'un autre camping car français du 83 qui vient dans l'autre sens
Et du véhicule descendent 1, 2, 3......... 7 enfants record battu
Marie, Benoît et leurs 7 enfants sont en Argentine depuis Août et font leur tour jusqu'en juin 2012.
Nous ne leur avons pas demandé comment ils vivaient à 9 dans un cc, mais c'est vrai que ça nous intrigue beaucoup
Comme la plupart des enfants sont scolarisés, ils passent beaucoup de temps arrêtés pour étudier; ce qui leur donne un rythme de voyage un peu plus long.
Après voir échangé nos impressions et nos infos, nous nous quittons. Nous nous reverrons peut-être puisqu'ils vont revenir au Chili quand nous y serons.
En tout cas, bravo pour cette magnifique famille

Nous finissons la journée à San Martin de los Andes, petite ville charmante située au bord d'un lac.

9 décembre 2011

Cliquez pour agrandir l'imageComme nous avons dormi en ville, nous avons pu publier notre site sans trop de difficulté, merci à tous ceux qui nous laisse régulièrement des messages
Aujourd'hui, c'est rando au Cerro Colorado à 10 km de San Martin, chouette
En principe, il y a 5h aller-retour, alors on se prépare, on prend le pique-nique, l'eau, l'écran total et on y va.
On laisse notre Triv' Mobil sur le bord de la piste et on commence notre ascension.
Bon , au début, on s'est trompé de chemin et on a longé la piste 20 bonnes minutes. On trouvait ça bizarre de faire une ascension sans monter On fait demi-tour et là ça monte, ça monte dur, ça ne fait  que monter  pendant 1h30 Après on a un peu de plat et ensuite ça remonte encore dur pendant 30 minutes
Au bout de 2h, on arrive enfin au sommet, entre temps le ciel s'est dégagé et on a une super vue tout autour de nous.
Cliquez pour agrandir l'imageOn est contents d'être là haut, on va pouvoir se reposer un peu avant d'entamer la descente.
Notre pique-nique se fait à l'abri d'un petit mur fabriqué à l'aide de roches volcaniques ( le mur était là, on ne l'a pas fait, trop fatigués   )
Avant de redescendre, nous faisons un tour du propriétaire et nous trouvons une plaque de neige, chouette de la neige en été
Sara en profite pour graver son prénom, les cours du Cned lui ont fait faire d'immenses progrès

Quelques glissades et c'est reparti pour 2h de descente libre. C'est beaucoup moins épuisant que la montée mais la poussière et, là aussi, les nombreuses glissades rendent l'exercice un peu périlleux mais rigolo quand même.
On s'arrête à un ruisseau, histoire de se dépoussiérer un peu et c'est l'arrivée
Résultat: 11kms, 4h et quelques coups de soleil....
Cliquez pour agrandir l'imageLe trajet vers le volcan Lanin, au nord du parc se fait dans le silence, ah, les bienfaits du sport
L'Argentine continue à nous offrir ces grands espaces pendant des kilomètres et de temps en temps quelques passages un peu hasardeux, comme  ce pont indiqué comme "détérioré" (c'est rassurant ).
Sur la photo, c'est un effet de style et non le pare-brise en tout cas, pas encore 

L'entrée nord du parc Lanin commence par une forêt d' "araucarias", conifères  uniques dans cette région  dont certains sont millénaires, au bout de 10 kilomètres s'élève le Volcan Lanin du haut de ses 3774m d'altitude. Son sommet est caché par les nuages, mais cela n'enlève rien à sa grandeur
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Cliquez pour agrandir l'imageLe camping où nous pensions dormir n'est pas accessible en camping car, le pont pour y aller est trop étroit et pas sûr d'après ce qu'on nous dit au centre d'informations.
Par contre, le parking est disponible et on peut sans problème y passer la nuit (avec l'interdiction toutefois d'y faire du feu: 7000 hectares ont été ravagés par un incendie  il y a 2 ans ).
Nous pouvons aussi prendre de l'eau pour le cc  et dormons quasiment au pied du volcan (qui ne devrait pas se réveiller cette nuit normalement ).

10 décembre 2011

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Réveil sous la pluie Et sans volcan Les nuages sont partout, il nous faudra donc attendre quelques heures avant de pouvoir profiter des alentours.
Alors, qu'est-ce qu'on fait quand il ne fait pas beau?????
Exact, on travaille Les enfants détestent la pluie

En fin de matinée, il y a une accalmie et on en profite pour aller jusqu'au pied du volcan qui semble toujours dormir

La pluie revient vite et ne s'arrête que vers 18h, le vent s'est levé et souffle assez fort; on avait déjà oublié
Nous voyons quelques randonneurs, alpinistes qui reviennent de leur montée au volcan, mais il y en a peu qui montent aujourd'hui avec ce temps.

La journée se termine et on espère que ce mauvais temps aura disparu demain au lever.

Parque Lanin


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