24 février au 29 février

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24 février 2012


Bon anniversaire Mame Toulouse

Finie la plage, nous repartons vers l'est pour passer la frontière dans quelques jours.
Nous roulons jusqu'à Copiapo dans un décor toujours désertique.
Une fois dans la ville, nous faisons nos "tâches" habituelles: courses, eau, essence, toilettes, bricolage (pour reconsolider le tableau de bord avec les parois du cc qui ont tendance à bouger sur les pistes )......

Nous passons près d'une grande statue érigée après la libération des 33 mineurs chiliens restés bloqués bloqués quelques mois.
La journée passe très vite et nous nous installons à l'arrière d'une grande station service: fini le doux murmure des vagues
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25 février 2012


En fin de matinée, nous prenons la route vers l'est.
C'est en grande partie de la piste, mais elle est assez facile et supportable pour tout le monde.

Comme d'habitude, le passage de la Cordillère est splendide, sauvage et spectaculaire.
Le ciel est extraordinairement bleu et cela met encore plus en valeur les couleurs des montagnes.
Sur le chemin, plusieurs mines sont exploitées, par contre nous n'apercevons que quelques personnes vivant sur le bord de la piste avec quelques chèvres et ânes.

Nous montons peu à peu et arrivons à 4300m sans difficulté, même la Triv'mobil semble s'acclimater à l'altitude ( une côte un peu difficile et c'est reparti ).
Inutile de vous dire que la vue est magnifique
Nous redescendons à 3800m jusqu'au Salar de Maricunga où se trouve la douane chilienne.
Nous demandons si nous pouvons rester et nous installons pour cette nuit en altitude.

Nous verrons demain matin si tout le monde a passé une bonne nuit; les douaniers laissent les toilettes à notre disposition au cas où 

Route vers Maricunga
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26 février 2012


Les enfants ont bien dormi, José et moi un peu moins. En fait, quoique fatigués, on n'arrivait pas à s'endormir Dans ces cas-là, la nuit est longue, très longue
On espère que ce soir ça ira mieux.

En attendant, nous partons à la Laguna Santa Rosa à 30 kms du poste frontalier.
Ce sont, hélas, 30 kms de piste version "tôle ondulée" L'horreur pour le cc et nous car tout bouge Il faut donc aller soit très vite, mais c'est risqué; soit tout doucement et c'est très long Nous sommes allés doucement, tout doucement...............et 1h30 après apparaît enfin le lac salé avec ses flamants roses et ses vigognes. Magnifique

Nous sommes à 3800m, pas un bruit et ces montagnes tout autour de nous.
Nous nous garons près de la cabane qui sert de refuge et allons directement faire un petit tour.
On aperçoit de nombreux flamants roses, de nombreuses espèces d'oiseaux et des vigognes que nous arrivons à approcher au grand plaisir des garçons
Comme il a plu il n'y a pas longtemps, le "salar" est humide et on peut difficilement marcher dessus.
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Nous passons le reste de la journée tranquilles à profiter de ce spectacle.
Matthias et Thomas enregistrent leurs évaluations de français et d'anglais (ils ne sont jamais en vacances, les pauvres   ).

Qui dit altitude, dit fraîcheur et on s'en aperçoit assez vite en fin de journée; alors je décide de faire quelques crêpes pour réchauffer l'ambiance. Les enfants regardent un dessin animé et José se repose un peu car le mal de tête ne l'a pas quitté de la journée.

En fermant les stores, nous apercevons 2 renards qui profitent de la nuit tombante pour s'aventurer.

Durant la nuit, Sara et Gaétan se plaindront aussi de maux de tête On espère que ça ira mieux demain............................

Laguna Santa Rosa
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27 février 2012


Au lever, 8° dans le cc   Un peu frisquet

Comme nous avons prévu de traverser la frontière aujourd'hui (nous n'avons plus beaucoup de vivres, d'eau et nous sommes tous un peu patraques ), nous laissons notre splendide bivouac.

On reprend donc avec un certain plaisir nos 30kms de piste pourrie 
Il y a environ 90 km jusqu'à la frontière argentine et encore de nombreux virages et un sommet à 4900m.
La DDE chilienne travaille tout au long de cette route et prépare pour les prochains voyageurs, une magnifique route asphaltée. En attendant, nous roulons sur une piste plus ou moins bonne, très fréquentée par les camions de la DDE et très poussiéreuse.
Abstraction faite de ces désagréments, nous adorons ce qui nous entoure: les montagnes nues, les volcans enneigés et ce ciel bleu qui ne nous quitte pas.
Seul, José ne peut pleinement profiter du spectacle car il est hyper concentré sur la route afin d'éviter les cailloux, les trous et bosses A la longue, c'est un peu usant.
Cliquez pour agrandir l'imageHeureusement, nous nous arrêtons de temps en temps pour qu'il puisse en profiter et se détendre malgré le mal de tête persistant.
Bien sur, nous nous arrêtons quand le terrain est plat, pour être sûr de pouvoir repartir
Nous avons déjà testé l'arrêt en côte et bien on ne repart pas   Trop lourde la Triv'mobil
La solution dans ces cas-là est que nous descendions tous (sauf José qui ne quitte jamais la Triv'mobil même dans les moments difficiles ) et comme miracle, le peu de poids dont nous avons lesté le cc nous permet de repartir

Au bout de quelques heures, nous atteignons le paso San Francisco, limite frontalière à 4900m et là miracle, la route devient asphalte
A partir de là, ça redescend et cette fois, José peut en profiter et déstresser
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Nous nous arrêtons au poste douanier perdu au milieu de ces montagnes.
On s'aperçoit vite que ces gens ne voient pas beaucoup de monde, car ils prennent leur temps et ont envie de savoir qui on est, ce qu'on fait, comment on le fait, pourquoi on le fait, jusqu'à quand on le fait..............................................
Je plaisante mais pour une fois, nous passons une frontière dans une atmosphère détendue et sympa

Nous repartons ensuite pour 180 kms pour rejoindre la prochaine ville qui pourra nous ravitailler en essence et nourriture.
Cliquez pour agrandir l'imageAu risque de me répéter, les paysages sont encore une fois exceptionnels.
Les montagnes lisses laissent la place à des roches acérées, la végétation réapparaît peu à peu.
Malgré la fatigue, nous n'en perdons pas une miette

En fin de journée, nous arrivons à Tinogasta, petite ville qui nous accueille pour cette nuit.
La station YPF sera donc notre bivouac, finis les montagnes et les lacs........;-(
Comme dit souvent Matthias en parlant des stations services: " Ici, on a tout ce qu'il faut: de l'eau, de l'essence, des toillettes et du wifi" Il oublie de préciser le bruit

Après cette journée assez éprouvante physiquement, rien de telle qu'une bonne pizza, un bon soda, une glace et au lit

Paso San Francisco
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28 février 2012


Dès 7h30, nous sommes réveillés par un discours politique qui vient de la place de la ville
Nous passons la matinée à travailler, appeler la famille et nettoyer un peu le pare-brise et les phares (ce sont les enfants qui s'en chargent, on leur demanderait , ils refuseraient............mais là, dans ce contexte, ils sont demandeurs, bizarre, non )
Nous continuons ensuite notre route sous une chaleur de nouveau étouffante.
Nous passons des zones désertiques où il y a encore des traces des dernières pluies sur les routes (terre et sable) et d'autres zones beaucoup plus vertes, il y a énormément d'oliveraies.

Nous nous arrêtons dans un minuscule village.
L'objectif de demain est de trouver une laverie; une certaine odeur de vêtements sales commence à envahir notre petit habitacle................

29 février 2012


JOYEUX ANNIVERSAIRE à Alexandre et Josselin de la part de leurs 4 cousins

Nous continuons notre route vers le nord, dans un décor plus vert, rempli de cactus et arrivons à Juan Bautista Alberdi, petite ville d'où nous ne repartirons qu'avec du linge propre  

L'enjeu étant de taille nous arpentons les rues de la ville et trouvons dans un temps record une laverie.
Il est 12h30, le gérant est en train de fermer mais accepte de prendre nos affaires (il faut dire qu'il va gagner sa journée avec ce qu'on lui donne   ) ; nous repasserons vers 20h pour tout récupérer.

En attendant, nous nous arrêtons dans un garage pour faire enlever le trop d'huile mis lors de la dernière vidange, nous tombons comme d'habitude sur des gens sympathiques qui nous parlent avec passion de leur pays.

Un peu d'école et c'est déjà le soir. Nous récupérons quelques sacs d'habits qui sentent enfin bons   et nous installons pour la nuit dans une station service assez calme. Nous pouvons aussi utiliser l'eau pour nettoyer un peu la Triv'mobil. Elle aussi avait besoin d'un petit lavage après les centaines de kms de piste qu'on lui a imposés.
Avec José, ce sont maintenant les 4 enfants qui s'en occupent Je n'arrive pas à comprendre ce qui les attire chez elle  et pourtant j'essaie



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