1er Janvier au 8 janvier

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1er janvier 2012


1ère résolution de l'année 2012: on ne reste pas dans ce camping à se la couler douce

On range tout et c'est reparti pour 400km environ jusqu'à Merlo entre San Luis et Cordoba.
Ce sont nos voisins de camping qui nous ont conseillé cette ville au pied d'une montagne. Nous nous y arrêterons donc.

En partant, nous croisons un nombre incalculable de voitures chargées de chaises et tables de camping, ces familles vont passer ce jour férié à faire des grillades et boire des sodas et du maté.

Nous parcourons donc nos kilomètres sous une grosse chaleur (38° dans le cc), on s'arrête rapidement dans un petit village à l'ombre  pour manger un peu et boire beaucoup

En arrivant à Merlo, nous continuons vers le "Cerro" (petite montagne), on y trouve de nombreuses familles venues pique-niquer et profiter du ruisseau pour se baigner. Nous continuons à monter, monter, on sent que la température baisse ça fait du bien
Arrivés au sommet, nous nous garons et décidons d'y rester pour passer la nuit: super tranquille et très jolie vue.
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2 janvier 2012


Parmi nos bonnes résolutions de l'année 2012, il y a celle-ci: travailler l'école le matin et arriver assez tôt au bivouac le soir Comme toutes les résolutions de début de l'année, on s'y tiendra

Aussitôt levés (8h30, c'est une bonne heure ), on se met au travail.
Autour du camping car commencent à arriver quelques familles qui admirent notre camping car et le panorama

Nous partons ensuite vers Villa Dolores où nous faisons le plein de courses, nous continuons jusqu'à Villa Las Rosas où nous avons mangé; l'avantage quand il fait chaud est qu'on n'a pas envie de manger
La route vers Cordoba est touristique et de nombreuses cabanes, de nombreux stands artisanaux bordent cette route. Les argentins sont en vacances et on se sent moins seuls sur la route
Cliquez pour agrandir l'imageNous nous arrêtons au sud de Cordoba, dans la sierra, dans le parc national del Condorito (pour mes élèves: petit condor ). Si là, on ne voit pas de condors
Avant de partir, la garde-forestière nous indique les différentes randonnées possibles et nous laisse nous installer sur le parking qui est pratiquement désert. Ce parc est aussi gratuit

Comme il n'est que 17h (ça ne nous est jamais arrivés d'être à un bivouac si tôt, incroyable ), nous en profitons pour marcher un peu, travailler (on a presque rattrapé notre retard) et observer la faune (les oiseaux et surtout les fourmis qui se trouvent juste à côté du cc). Du coup, les enfants
sont ravis de pouvoir accaparer ce lieu sans aucune restriction

Ce soir, on se couche tôt car demain matin, on se lève aux aurores (vers 7h ) pour faire les 4h de rando avant qu'il ne fasse trop chaud.

Vers Cordoba
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3 janvier 2012


Lever: 7h
Départ pour la rando: 8h06, le soleil est déjà au rendez-vous

Nous commençons donc notre marche vers le "balcon norte"  (balcon nord pour ceux qui n'auraient pas suivi mes cours ) où l'on peut apercevoir des condors (si on a de la chance );
Au bout de 2h, nous atteignons notre objectif, il commence à faire chaud.
Nous nous trouvons devant la grande faille où les condors font leurs nids et apprennent à leur petit l'art de voler.
Nous avons la chance d'en voir quelques uns assez haut tout de même.
Après une pause eau et goûter du matin, nous prenons le chemin du retour.
Gaétan n'a pas très envie de marcher mais il tient le coup, on s'arrête souvent pour boire mais pas très longtemps car nous sommes aussitôt attaqués par des taons

12h20, nous sommes sur le parking, heureusement car il commence vraiment à faire chaud

Après le déjeuner, nous prenons la route vers Cordoba.
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La route  qui mène à Cordoba traverse la sierra et c'est donc un paysage encore une fois vallonné et plein de virages que nous traversons.

Seconde ville d'Argentine, Cordoba est connue pour ses nombreuses universités et ses nombreux étudiants ainsi que pour sa cathédrale et son quartier jésuite "manzana jesuitica".
Avant de visiter le centre historique, nous faisons, une fois n'est pas coutume, le plein d'eau et d'essence dans une station où nous faisons la connaissance d'un cordobés prénommé Juan José qui tient de nombreux magasins de vêtements en ville et qui souhaite absolument nous rendre service car il a un excellent souvenir de son dernier séjour en France.

Il nous avertit déjà qu'il est impossible pour nous de nous garer en centre-ville et que nous devons faire attention par rapport aux vols.
Il nous conseille donc d'aller dans un parking privé comme il y en a de nombreux dans les villes en Argentine.
Il nous montre ensuite sur la carte, les lieux qu'il faut voir autour de Cordoba, tout le long de la sierra.
Cliquez pour agrandir l'imageAprès avoir discuté quelques minutes, nous le remercions vivement pour sa gentillesse et nous dirigeons vers un parking où le camping car passe en hauteur

On se prépare pour notre deuxième marche de la journée ( ça fait beaucoup d'efforts physiques aujourd'hui ).
Depuis ce midi, de nombreux coups de soleil sont apparus un peu partout On a pensé à se protéger contre les taons mais contre le soleil......

Du coup, le simple fait de marcher au soleil dans la rue est une souffrance, surtout pour Sara et moi Nous sommes donc des touristes frôlant les murs de la ville
Le centre historique est très joli, on a beaucoup apprécié sa cathédrale et l'église de la Compagnie de Jésus, essentiellement l'extérieur qui est beaucoup plus sobre que l'intérieur trop garni et doré à notre goût

Comme notre chaleur corporelle monte de minute en minute, nous rejoignons assez rapidement notre cc; on est assez  pitoyables
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Sur les conseils de Juan José el Cordobés, nous décidons d'aller dormir à Alta Gracia, à 40km de la ville.
Avant de partir, nous faisons quelques courses dans un centre commercial ( nos réserves d'eau minérale s'épuisent très vite depuis qu'il fait chaud) et on se laisse tenter ( les gourmets peuvent sauter ce paragraphe   ) par un Mc Do On a tous nos faiblesses

Le ventre bien rempli, nous partons pour Alta Gracia.
Dans cette ville a vécu Ernesto Guevara pendant une partie de son enfance; sa maison est depuis quelques années transformée en musée.

Pour le bivouac, nous nous aidons du fichier que les Manohé nous ont passé pour savoir où ils ont dormi et ne pas avoir à chercher car il est déjà 21h et il fait nuit.
Rappelez-vous, une des consignes du camping-cariste est de trouver un bivouac avant la nuit

C'est donc dans le parking du musée qu'on se gare, qu'on se douche à l'eau froide à cause des coups de soleil et qu'on se couche tout de même un peu fatigués
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4 janvier 2012


Après une nuit un peu douloureuse pour les filles , nous allons visiter le musée du Che.
Nous parcourons les différentes pièces de la maison qui sont consacrées à différents moments de la vie du révolutionnaire, on y trouve de nombreuses photos, des lettres  et des objets personnels tels que son vélo motorisé avec lequel il avait effectué son 1er voyage en Amérique du Sud.
Sara et Thomas ont trouvé ce musée très intéressant même si l'homme leur était jusqu'à aujourd'hui inconnu.

Nous passons le reste de la journée sur la route: direction les chutes d'Iguazu à plus de 1500km de Cordoba
On modifie notre itinéraire pour être plus tard en Bolivie et ainsi essayer d'éviter la période des pluies, on verra bien On va aussi changer de décor

Bivouac dans une station service à San Francisco
On n'a pas vu les kilomètres passer, ni les frontières et oui, on est à San Francisco ce soir

Trop fort le club des six

Museo Che Guevara
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5 janvier 2012


Avant de continuer notre route, nous passons à la poste pour envoyer les évaluations de Sara, pour les garçons on a encore un peu de temps.

Les kilomètres défilent sous la chaleur (les degrés ne cessent de monter), la route est de plus en plus mauvaise. Par endroit, on a l'impression qu'un séisme a soulevé des morceaux On est obligés, quand on peut, de rouler sur le bas -côté, sinon notre Triv'mobil souffre énormément au niveau des amortisseurs et on décolle presque 

Encore une journée bien tranquille pourrait-on penser Et bien, non Nous tombons sur un contrôle policier avec un agent qui n'a pas l'air commode dans sa belle chemise jaune fluo

Il nous demande les papiers habituels (pour l'instant, on ne nous a jamais demandé l'assurance du cc ), ensuite si on a un extincteur avec indicateur, on lui montre celui qu'on a et ça passe.
Il fait ensuite le tour du cc pour vérifier les bandes réfléchissantes sur les côtés et derrière: ça a l'air de lui convenir.
Il revient vers nous pour nous expliquer qu'on ne peut pas conduire avec le coffre arrière car il dépasse du pare-choc. Il veut savoir si c'est d'origine, vendu avec le véhicule; on lui dit que oui ( un petit mensonge qui nous arrange ). Mais, il continue de tiquer, même quand on lui affirme que jusqu'à présent, on a passé tous les contrôles sans ce genre de problèmes
Direction .....le chef qui passe le balai autour du poste  ( si, si, on l'a vu faire )
ll nous répète la même chose, que c'est interdit.............. , nous dit ensuite que c'est une question de sécurité pour les conducteurs qui arrivent derrière. José lui répond que c'est pour ça qu'on a mis un carré réfléchissant sur le coffre. Et là, comme par miracle, il baragouine quelque chose au 1er agent qui nous rend aussitôt les papiers et nous souhaite "buen viaje" (bon voyage).

On repart rapidement au cas où ils trouveraient autre chose à redire
Merci à Annie et Bernard pour le carré, il nous a sauvé la mise cette fois-ci

50 km plus loin , 2ème contrôle, l'agent a l'air encore plus "sévère" que l'autre.
Mêmes papiers, il nous demande ensuite d'où l'on vient pour savoir si on est déjà passé par un contrôle. On lui répond que tout était ok, il insiste concernant l'extincteur et finalement nous laisse repartir. Ouf On n'a rien à se reprocher, mais devant leur volonté de trouver la "faille", on commence à stresser un peu.

Nous arrivons tard dans une petite ville et stationnons pour la nuit dans une station. Toujours les mêmes avantages au niveau sécurité et wifi et les mêmes inconvénients concernant le bruit

Album Ver Iguazu
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6 janvier 2012


Ce matin, nous repartons vers Mercedes, au nord pour arriver en fin de journée à la réserve naturelle d' Ibera.
Nous remarquons une certaine effervescence dans la ville de Mercedes et demandons pourquoi. Il se trouve que dans 2 jours, c'est l'anniversaire de la mort du "gauchito Gil", un gaucho exécuté durant la guerre contre le Paraguay et que les Argentins vénèrent dans tout le pays. Sa ville de naissance se trouve à 8 km, d'où cette agitation. De nombreux pèlerins doivent arriver d'ici 2 jours.

Nous faisons donc quelques courses, le plein et quittons la ville. 60 km d'asphalte et on retourne  sur la piste, très correcte

Nous commençons à voir de plus en plus d'oiseaux et des "carpinchos", très gros rongeurs nombreux dans cette réserve.
Les enfants ne savent plus où regarder

On a même croisé la famille Trives, version carpincho, en promenade au bord de la piste  (voir photo) 
Cliquez pour agrandir l'imageCe trajet, jusqu'au lac Ibera, est un vrai régal pour les yeux.
Nous arrivons à la tombée de la nuit dans la colonia Carlos Pelegrini, point de départ pour la réserve.
Nous tombons sur un magnifique camping, près du lac.
Nous nous garons juste avant l'entrée (qui nous semble trop basse pour y passer )

Curieux, nous faisons un tour dans le camping où vit le gérant qui nous explique que nous pouvons rester à l'entrée. Il nous propose aussi des sorties en petit bateau pour observer de plus près la faune et la flore de la réserve. Le seul hic c'est que la sortie est à 7h30   On demande aux enfants ce qu'ils en pensent et bien sur, tout le monde est d'accord pour se lever tôt, si c'est pour voir des "yacarés", caïmans vivant dans le lac

On va vite se coucher pour être frais demain.
En dehors des nombreux chants (parfois cris) d'oiseaux, c'est le silence.

La principale info du jour est qu'on a vu (je dis "on", mais c'est moi qui l'ai vu , n'en déplaise aux autres membres de la famille   : UN TATOU  traversant la piste depuis le temps qu'on voulait en voir 1
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7 janvier 2012


Levés aux aurores (presque ), on s'installe dans le bateau avec le gilet de sauvetage et nous voilà partis pour 2h de promenade.
N'étant pas des amateurs d'oiseaux, nous pouvons difficilement donner le nom de tous les volatiles  aperçus; en dehors du cormoran noir qui porte le même nom en espagnol

Dans ce lac, vivent aussi beaucoup de carpinchos et des caïmans noirs et gris. Ces derniers étant habitués à la présence de l'homme, on peut les approcher très facilement, sans les toucher quand même

Après ces 2h, nous revenons à l'embarcadère où il y a quelques caïmans immobiles près des embarcations
Nous continuons ensuite la visite de la réserve à pied en empruntant un sentier où l'on découvre des singes hurleurs allongés sur les branches de quelques arbres. On reconnaît les mâles à leur pelage noir tandis que les femelles et leurs petits sont presque blancs.
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Cliquez pour agrandir l'imageIl est déjà 13h et il fait très chaud
Après cette matinée bien remplie, nous reprenons la piste vers le nord pour sortir de la réserve.
Encore 120km nous attendent, dont 50km de sable On se renseigne et on nous dit que ça passe facile même en cc.
Doit-on croire ce qu'on nous dit On tente le coup,on est vraiment fait pour l'aventure

On sent que José commence à maîtriser sa monture et on avance malgré certains endroits bien sablonneux, jusqu'à ................................................................;

En voulant éviter une plage de sable plus importante, nous montons sur le bas-côté qui se révèle plus haut que prévu et là, le moteur s'arrête  Et ne veut plus redémarrer

Au bout d'1h de tentatives, de réflexion sous une chaleur étouffante et au milieu de nulle part , un pick-up s'arrête et 4 jeunes descendent pour nous aider :!; L'espoir renaît enfin (bon, j'exagère un peu, mais on a vécu quelques moments de doutes assez pénibles   )
Cliquez pour agrandir l'imageNous tombons sur 3 frères argentins, dont l'un , Santiago, vit à Manosque depuis 5 ans et est venu passer 3 semaines avec un copain français :!

Il se trouve aussi que l'un des frères est mécanicien et il trouve aussitôt ce qui ne va pas   Une sécurité coupe le moteur quand la protection du carter touche le carter
Si c'est pas d'la chance ça
Avec l'aide d'un autre pick-up plus puissant, on  ( enfin, les hommes ) remet le cc sur la piste et un tour de clé et ça repart.
Bon, comme on est dans le sable, on  (cette fois, c'est José ) s'ensable un peu.
Un des argentins prend alors le volant et sort aussitôt le cc de la zone critique . Trop fort, cet argentin   Peut-être devrions-nous le garder pour la suite du voyage à la place des plaques

Cliquez pour agrandir l'imageOn décide d'aller boire un coup avec nos sauveurs, une fois la piste terminée.
Il nous restait seulement 10km de sable Les 50 autres sont de la terre rouge.

Cette magnifique terre rouge rentre partout dans le cc, quand on sort on a l'impression d'être des sioux   Le ménage qui nous attend.......................................
En discutant avec Santiago et ses frères, nous apprenons qu'ils souhaitent aller visiter l' entreprise "Las Marias", grand leader dans la fabrication de "yerba maté" (herbe infusée que tous les argentins boivent à longueur de journée) et qu'ils finiront leurs vacances dans une semaine.

Nous les quittons en les remerciant une fois de plus.
Une dizaine de kilomètres plus au nord, nous voyons un énorme panneau "Las Marias", nous y allons et le gardien nous indique que c'est bien là qu'on fabrique le maté et qu'il est possible de visiter, le lendemain car il est déjà trop tard.

Nos amis argentins sont partis du mauvais côté et à moins qu'ils ne fassent demi-tour, ils ne visiteront jamais cette fabrique nous le ferons pour eux

Comme nous ne pouvons pas dormir sur le parking de las Marias, nous trouvons notre bivouac dans une station service.
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8 janvier 2012


Nous nous rendons donc à Las Marias pour enfin découvrir le fameux maté.
Nous commençons par un peu d'histoire: la famille qui vivait dans la estancia (grande propriété) Las Marias a commencé la fabrication du maté en 1924 avec quelques hectares.
Ils se sont ensuite développés et diversifiés (thé) pour aujourd'hui avoir des milliers d'hectares, une énorme production de maté et de thé, une réserve naturelle au sein de leurs terres avec des carpinchos.
Ils ont aussi  créé une école et un collège ainsi que de  nombreuses installations sportives.
Sur place vivent aussi plus d'une centaine d'employés avec leur famille; l'entreprise leur prête une maison pendant 5 ans et en échange ils paient l'électricité et doivent entretenir le jardin.
Au bout de 5 ans, ils quittent la maison pour céder leur place à un autre employé.....
Cliquez pour agrandir l'imageL'herbe maté ne pousse qu'au Paraguay, dans le nord et de l'Argentine et un peu au Brésil. Cette plante  a besoin de cette terre rouge pleine de fer et de la présence de pins dont l'acidité permet au maté de se développer.
Une fois séchée, on moud l'herbe Il existe plusieurs qualités selon si on mélange plusieurs herbes, si on garde ou non les impuretés........
Elle se consomme dans un récipient auquel on rajoute peu à peu de l'eau de chaude que l'on boit avec une sorte de paille en fer (bombilla) et on recommence ce geste tout au long de la journée en renouvelant le maté de temps en temps.
Nous ne pouvons repartir sans notre maté et ses ustensiles pour faire sensation de retour en France

Nous avons été assez impressionnés par cette philosophie de travail, et cette réussite.
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Depuis quelques jours, la chaleur est "fulgurante", nous buvons des litres et des litres d'eau par jour.
Difficile de rester dans le cc où il fait environ 38°, difficile de faire du tourisme
Nous décidons donc de rester dans le cc et rouler et nous arrêter pour faire du tourisme On aime la difficulté et transpirer
Nous arrivons à San Ignacio Mini au nord de Posadas en fin d'après-midi pour visiter les ruines d'une réduction jésuite.
San Ignacio représente ce qu'étaient les villages formés par les jésuites espagnols pour rassembler les tribus indigènes , les christianiser, les éduquer mais aussi les soigner et les protéger des autres tribus ou esclavagistes. Les jésuites étaient aussi sensés apprendre l'espagnol aux indigènes en interdisant leur propre langue (en l'occurrence le guarani). Il se trouve que beaucoup de jésuites permettaient aux villageois de conserver cette langue sans les obliger à parler le castillan.
La plupart de ces tribus ont disparu à cause des maladies venues d'Europe et des différentes attaques d'autres indigènes.

A la sortie, nous sommes assaillis par des enfants guaranis qui mendient. Nous espérons que l'argent de l'entrée aux ruines serve aussi à améliorer la vie de ces familles.

En début de nuit, nous nous arrêtons (une fois n'est pas coutume) dans une station service.
Grosse journée , douche froide et au lit
en souhaitant qu'arrive la pluie

(je m'essaie maintenant à la poésie )


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