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1er février au 7 février
  1er février 2012
Nous entamons aujourd'hui notre 5ème mois de voyage  Déjà
En y repensant, on a l'impression d'être partis depuis très longtemps étant donné tout ce qu'on a vu et vécu Dire que nous n'en sommes qu'à la moitié du parcours
Quand on pense à tous ceux qui se lèvent chaque matin pour aller travailler dans le froid et la grisaille, on se rend compte qu'on est des veinards et on ne donnerait notre place à personne Le retour risque d'être un peu douloureux 
Quant aux enfants même s'ils adorent ce qu'ils voient et découvrent, ils voudraient retourner à l'école en France avec des vrais profs et des copains et copines
Il semblerait qu'en tant qu'enseignants José et moi soyons un peu trop impliqués et sévères Les ingrats 
Bref, on est tous ravis d'être là où on est
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|  Malgré ça, cette journée ne restera pas dans nos mémoires car nous la passons en cc à travers toute la ville ( les capitales ne sont pas faites pour circuler en cc, le stress est permanent ) pour acheter des filtres à air, à gasoil, à huile et divers pièces de bricolage pour réparer les petits bobos de Madame Triv'mobil
Une parenthèse pour préciser que moi, je n'ai pas encore pu aller chez le coiffeur pour une simple couleur alors que l'autre elle a tout ce qu'elle veut J'arrête d'y penser sinon .........................................
Une fois les courses terminées et le linge sale enfin propre, nous retournons au parc pour demander l'autorisation d'y rester encore une nuit.
C'est finalement la directrice de la piscine qui est aussi responsable des sports de la ville de Santiago qui nous autorise à nous garer devant la piscine le temps qu'on veut.
Elle nous permet aussi d'utiliser les douches après la fermeture, de vider les toilettes (pas très glamour , mais c'est notre pain quotidien (enfin celui de José ).
Elle nous invite même à la piscine.
Hector qui travaille ici sera notre interlocuteur durant notre séjour, il est attentif à nos moindres souhaits, d'une gentillesse incroyable
Nous sommes soulagés de pouvoir dormir et rester dans ce parc jusqu'à ce que mamie et papi arrivent
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|  2 février 2012
Aujourd'hui, c'est journée manèges Seulement si les enfants travaillent durant la matinée
On n'a jamais eu une telle motivation
Nous voilà donc à 14h dans le parc d'attraction Fantasilandia qui se trouve à l'intérieur du parc O'Higgins, sous 35° et prêts à en démordre avec tous les supers manèges qui font très, très peur et qui donnent envie de vomir
Quand nous ressortons, il est 21h et c'est la fermeture et nous n'avons pas eu le temps de tout faire
Les enfants sont un peu déçus de partir mais avouent avoir passé un super après-midi, chacun y allant avec son manège préféré
Pour les plus grands, c'est celui qui tourne très vite et on a la tête en bas qui tient la 1ère place
Gaétan aussi a eu sa dose de "frayeur".
Après une journée aussi fatigante physiquement, il ne nous reste plus qu'à nous coucher
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|  3 février 2012
Les enfants comptent les heures qui manquent jusqu'à l'arrivée de leurs grands-parents.
En attendant, ils sont invités par les maîtres-nageurs à une leçon de natation avec les autres enfants de la ville.
Les gens que nous rencontrons sont vraiment adorables et ne cherchent qu'à nous faire plaisir, c'est assez incroyable. Nous pensons déjà nous installer définitivement devant la piscine
C'est avec plaisir qu'on accepte l'invitation, je commence donc la leçon avec Gaétan qui au bout de quelques minutes veut sortir tant l'eau est froide J'essaie de le convaincre qu'elle ne l'est pas et qu'en bougeant un peu ça il devrait se réchauffer, en vain Il grelottera une bonne demi-heure malgré la chaleur extérieure
Quant à Thomas et Matthias, ils se retrouvent avec un super maître-nageur qui est dans l'eau avec eux incroyable, on n'avait jamais vu ça en France
Ils sont ravis et rechignent un peu quand on leur dit que la leçon est terminée 
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Nous passons le reste de la journée nous promener dans le parc, à faire un peu d'exercice physique avec les divers appareils mis à disposition.
José lui, en profite pour effectuer quelques réparations et entretien comme le changement du filtre à air sur la Triv'mobil.
Je réalise que je viens de passer une étape importante depuis le début du voyage, car je ne ressens plus aucune jalousie. Je dirais même que je commence à l'apprécier Est-ce normal 
D'ici la fin du voyage, il se pourrait même que je l'amène au lavomatic pour véhicules, une sorte de 1er RDV entre copines
Mais, n'allons pas trop vite
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| Dans l'après-midi, nous apprenons que tous les vendredis, le parc est le lieu de rencontre de milliers de jeunes. Leur but étant, hélas, de boire et se bagarrer, nous appréhendons un peu en voyant arriver dès 16h des petits groupes avec des sacs remplis de bouteilles d'alcool......................
Vers 20h, les esprits s'échauffent déjà et la société de sécurité du parc intervient pour disperser provisoirement ces jeunes. Des jeunes filles commencent même à leur jeter des pierres et vu l'état d'ébriété dans lequel elles se trouvent, nous commençons à redouter un projectile contre notre pare-brise
La direction de la piscine nous invite alors à nous installer dans leur enceinte, donc derrière des grilles à l'abri.
Nous les remercions encore une fois.
Finalement, les divers groupes se disperseront durant la nuit sans que la situation ne dégénère.
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|  4 février 2012
Ca y est, mamie Annick et papi Alain arrivent ce matin.
Nous partons dès 9h à l'aéroport, nous sommes samedi et la ville est quasi-déserte.
Après avoir fabriqué une pancarte pour qu'ils nous trouvent facilement, nous attendons et au bout de 45mn, nous les apercevons enfin
Les retrouvailles après 5 mois sont très heureuses et les enfants ne perdent pas une seconde pour leur raconter les dernières nouvelles
Imaginez 4 moulins à paroles en simultané après 13h de vol et peu d'heures de sommeil Il faut être grands-parents pour survivre à ça
Nous expliquons aux enfants qu'ils ont encore 15 jours pour profiter d'eux Mais, c'est dur de les arrêter, ils ont tellement de choses à dire.
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|  Nous passons à l'hôtel avant d'aller nous promener dans notre parc ( on est tellement bien, qu'on se l'est approprié ce parc ).
Après avoir mangé une brochette de viande, nous terminons notre promenade dans notre cc autour d'un café.
Nous profitons tranquillement de ce 1er jour ensemble même si le parc est bondé
Nous finissons la journée dans un petit restaurant avant de retourner, mes parents à l'hôtel ( une bonne nuit de sommeil en perspective) et nous, dans notre enceinte privée.
Promis, on commence demain l'aventure
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|  5 février 2012
Le dimanche est le jour idéal pour visiter une capitale, en effet les rues sont quasi désertes.
Nous en profitons donc pour jouer aux touristes.
Nous prenons le métro qui lui aussi est quasi désert, heureusement car le souvenir du métro bondé de BA est encore présent dans nos têtes Nous sommes étonnés par le modernisme et la propreté de ce métro (dans quelques stations, il y a des tableaux exposés ou des sculptures ).
Nous nous retrouvons dans le centre en quelques minutes et commençons notre visite par la plaza de armas, lieu où Pedro de Valdivia fonda la ville de Santiago, il y a d'ailleurs une statue à son effigie.
S'il n'y a personne dans la ville, nous rencontrons "quelques" touristes sur ce lieu
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1ère visite: le musée d'histoire nationale, ancien "palacio de la Real Audiencia", ce magnifique musée installé dans une aussi magnifique demeure retrace toute l'histoire du pays depuis les peuples indigènes jusqu'à une époque récente.
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2ème visite: la cathédrale, cet édifice est le 5ème bâtiment religieux construit à cet emplacement ( les tremblements de terre et incendies ont eu raison des précédents ).
Comme la plupart de ces cathédrales, l'intérieur est très chargé et "pompeux" à notre goût, cela change des petites églises de Chiloé tout en bois
Après cette visite, nous décidons d'aller directement (il est 12h) au "mercado central", sorte de halles où l'on peut manger dans un des nombreux petits restaurants.
En fait, il y a surtout un restaurant qui occupe plus de la moitié du lieu, c'est le "donde Augusto", c'est là que nous nous installons.
Tandis que les enfants et les femmes mangent une viande avec des frites (pas très original, je l'admets ), les hommes goûtent 2 spécialités à base de fruits de mer et coquillages: le curanto (déjà essayé à Chiloé pour José) et le "chupe de centolla" ( sorte de gratin d'araignée de mer).
Verdict:
- 1ère place pour le chupe: plat très fin avec beaucoup de goût
- 2ème place pour le curanto: très original, mais les moules que l'on doit couper au couteau pour pouvoir les manger quittent un peu l'appétit
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|  Après ce repas diététique et léger, nous repartons à pied ( histoire de digérer quand même un peu, même papa a calé pendant le repas, c'est pour dire ) vers le palacio "la Moneda", actuel siège du gouvernement.
Superbe bâtiment qui est hautement surveillé par de nombreux policiers le jour de notre visite
C'est sous une grosse chaleur que nous retournons au cc, ayant appris un peu plus sur l'histoire de ce pays qui nous plaît beaucoup.
Santiago |
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Nous avons 14 jours pour faire découvrir à mes parents une infime partie du Chili et de l'Argentine, nous ne perdons donc pas notre temps ( nous remercions encore nos hôtes du parc O'Higgins en leur disant que nous reviendrons sûrement dans 2 semaines) et partons vers Valparaiso.
Nous nous arrêtons finalement dans une petite ville du nom de Laguna Verde au bord de l'océan Pacifique à 20km de Valparaiso.
Pendant ces 15 jours, nous devons trouver pour mes parents un hébergement qui accepte aussi de laisser stationner notre "petit" véhicule, trop facile Enfin, c'est ce qu'on espère
Et ça commence bien puisqu'en demandant à un petit commerçant, celui nous propose une "cabaña" (sorte de bungalow rudimentaire) et nous autorise à dormir devant son entrée
Nous avons même le temps d'aller nous promener jusqu'à la plage et mettre les pieds dans une eau glacée C'est quand même un comble d'être en été, au bord d'une magnifique plage de l'Océan Pacifique et ne pas pouvoir aller dans l'eau (quelques Chiliens y arrivent ).
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|  6 février 2012
C'est sous un ciel bas et gris que nous allons à Valparaiso, ville chère à Pablo Neruda.
Du coup, la ville nous apparaît triste, sombre et déprimante ( un peu comme une certaine ville du Nord où nous risquons d'aller à notre retour en France ) Et en plus, il ne fait pas chaud du tout ( encore une similitude
Heureusement, il nous en faut plus pour nous décourager et on attend avec impatience que le soleil apparaisse enfin pour profiter des jolies maisons colorées situées dans les hauteurs de la ville.
En attendant, nous parcourons le port et la place principale de la ville, les enfants sont ravis car il y a de nombreux pélicans
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Quand les nuages disparaissent enfin, nous prenons un des 5 "ascensores" (sorte de funiculaires) qui fonctionnent encore sur les 15 existants
Dommage, que ces si typiques ascenseurs qui font depuis si longtemps la renommée de cette ville tombent en panne et que rien ne soit fait pour les entretenir
Nous apprécions donc encore plus cette montée de quelques minutes vers les hauteurs de la ville dans ce minuscule habitacle d'un autre temps
Une fois là-haut, avec enfin pour compagnie le soleil, nous profitons de cette jolie vue et redescendons un peu plus tard à pied par de petites ruelles.
Valparaiso |
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Nous quittons la ville pour nous arrêter après Viña del Mar et déjeunons au bord de la route avec vue sur l'océan.
Nous finissons cette journée dans une autre petite ville sur le littoral, mes parents à l'hôtel et nous sur le parking. Avec un peu de chance, on devrait s'arrêter dans les stations services seulement pour mettre de l'essence et non pour dormir
Ca va nous manquer le bruit des camions et la musique à fond la caisse
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|  7 février 2012
Bon anniversaire mamie Annick
Début de journée frisquet, heureusement au long des kilomètres cela change et quand il est l'heure de déjeuner le soleil est revenu.
Nous nous arrêtons à Huentelauquen pour manger des empanadas de queso particulièrement réputées dans la région. Nous ne sommes pas déçus car elles sont énormes et délicieuses
Peu à peu le paysage change et devient plus aride, le sable et surtout les cactus apparaissent.
Comme d'habitude, nous sommes ravis par ce que nous voyons et on ne s'en lasse pas malgré les kilomètres qui passent.
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Nous faisons une pause-pipi dans des toilettes assez atypiques Pas très écolo mais assez amusant
Notre destination du jour est le petit village de Barraza connu pour sa vieille église classée au Patrimoine mondial de l'humanité.
Avec sa rue principale et sa place, Barraza est un village tranquille, on est loin de la côte et de ses touristes
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Comme il n'est pas encore 17h, l'endroit est véritablement désert. Nous en profitons pour visiter l'église qui est tout à fait charmante.
Après ça, vient la question de l'hébergement pour la nuit.
Nous nous adressons à la seule personne que nous croisons et comme par magie, cette dame loue des chambres
Elle nous précise que 2 jours plus tôt, nous n'aurions rien trouvé car c'était la fête du village qui accueille environ 30000 personnes en 3 jours (au lieu des 70 habitants ).
Avec son mari, elle nous fait découvrir sa maison, leur magnifique petit jardin rempli d'arbres fruitiers et les chambres qu'elle loue.
Elle est fière de nous montrer la photo qu'une française a faite chez elle lors de son séjour à Barraza.
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|  Nous posons donc tous ensemble et lui promettons d'envoyer la photo à notre retour.
Depuis notre arrivée au Chili, nous sommes enchantés par l'accueil des gens
Nous laissons nos hôtes le temps d'une promenade et d'une baignade pour Thomas et Matthias dans la rivière.
Nous apprécions ce calme et l'authenticité de ce village.
Hélas, la nuit ne sera pas aussi tranquille car la famille vivant en face de notre bivouac (dans la seule rue) décide de passer une bonne partie de la nuit: à discuter pour les adultes et à jouer au foot pour les enfants et ça jusqu' à 2h du mat'
On en vient presque à regretter les stations services YPF
Barraza |
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