15 juin au 22 juin 

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15 juin 2012

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Bon anniversaire Christine

Saludos aux 4 vagabonds qui arrivent aujourd'hui chez eux

Ce matin, nous passons dans la ville de Chui, ville frontalière avec la ville brésilienne de Chuy.
Vous aurez noté la subtile différence  entre l'espagnol et le brésilien dans ce cas précis.
Avant d'en arriver là, les Brésiliens ont longtemps hésité entre "Sao Paulo de Lisboa Mitao del mundao de Brasil" et "Sao Paulinao de Brasilia del mundao enterao" et finalement sont tombés d'accord sur "Chuy" 
Nous longeons ensuite le littoral atlantique, dire qu'à quelques 11000kms, se trouve la plage de Pornic
Après le fort San Miguel, voici le Fort Santa Teresa. Comme il pleut, nous le découvrons de l'extérieur et de l'intérieur du cc
Juste à côté du fort, il y a un magnifique parc avec campings, plages et oiseaux. Comme nous sommes en basse saisons, il n'y a personne et tout est gratuit le top même s'il ne fait pas très chaud.
Nous faisons un détour dans le village de Punta del diablo, le temps de faire quelques courses et de récupérer nos mails (nous attendons toujours la réponse pour le bateau, les prix ayant augmenté démesurément, on prospecte en Uruguay).
Punta del diablo
Nous retournons ensuite au parc pour faire un petite promenade sur la plage.
La nuit sera encore une fois très pluvieuse (  on  (José et moi seulement) a du mal  à dormir avec le bruit des gouttes sur le toit du cc   )

Parc Santa Teresa

16 juin 2012

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Nous continuons à longer la côté au rythme effréné de 20 km par jour, on n'a pas l'habitude  
mais on s'oblige à avoir un emploi du temps rempli :
lever vers 8h, petit déjeuner, promenade sur la plage, partie de cartes, déjeuner, on lève le camp sur les coups de 15h, on reprend la route pendant 45minutes au moins on s'arrête, on se promène au bord de la mer, on rejoue aux cartes, on dîne, on regarde un film et on se couche   Pas évident surtout pour José qui a toujours besoin de faire quelque chose On sent quand même que ça lui fait du bien de ralentir.
Aujourd'hui, nous nous arrêtons le midi à Valizas, autre village de pêcheurs avec sa maison bancale dans l'eau
Valizas
En fin d'après-midi, nous arrivons à La Pedrera, petite station balnéaire de plus en plus prisée par la classe aisée uruguayenne mais déserte à cette époque. On croise de magnifiques villas très, très chics

La Pedrera

17 juin 2012

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Au programme ce matin, promenade sur la plage. L'air est frais mais on profite de cette liberté, les enfants ramassent des coquillages et on découvre une épave rouillée.
Tout doucement, nous nous rendons à José Ignacio, ville connue pour son phare, un film y a même été tourné il y a quelques années
On a juste le temps de monter dans le phare avant sa fermeture, de profiter de la vue.
L'avantage quand on est en hors saison est qu'on n'a que l'embarras du choix pour les bivouacs, d'autant plus que l'Uruguay est un pays sûr.
On s'installe donc près du petit port en compagnie de 2 otaries, dommage que le temps ne soit pas super ensoleillé.

Jose Ignacio

18juin 2012

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Nous passons la matinée au musée de la mer de La Barra, très joli musée où l'on découvre plusieurs squelettes de baleines et une riche collection de coquillages.
Museo del Mar
Après cette visite, nous arrivons enfin à Punta del Este, célèbre station balnéaire où l'on côtoie la jet set uruguayenne et argentine. Ceci en haute saison, actuellement il y a très peu de gens et c'est tant mieux
Nous découvrons de splendides maisons plus spectaculaires les unes que les autres, il n'y a que des boutiques de luxe ou presque, des  hôtels très tape-à-l'oeil..........des constructions partout..........
Nous regardons un peu et nous dirigeons ensuite vers le petit port, au moment de l'arrivée des pêcheurs. Nous les observons faire le tri des poissons et apercevons plusieurs otaries qui attendent impatiemment les restes On en profite pour acheter du poisson frais, du cazon: petit requin.
Il y a aussi pour compléter le décor très "bling-bling" de Punta del Este quelques "petits" yachts et voiliers qui rivalisent de luxe On est très loin de la misère que nous avions l'habitude de voir dans tous les pays parcourus.
Nous avons un contact dans la ville, dans un très réputé restaurant français: La Bourgogne alors nous y passons. Mais comme on n'est pas du genre "je m'incruste", on y va en dehors des horaires de repas. Du coup, il n'y a personne   Tant pis, on finit  au Mc Do, très chic de Punta

Punta del Este

19 juin 2012

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Après une nuit sans pluie , nous flânons dans la ville, toujours dans l'attente d'une réponse pour le bateau.
Nous partons ensuite pour la réserve Cerro Pan de Azucar où sont récupérés et soignés des animaux de la faune native du pays.
L'endroit est dans les hauteurs de Punta  del Este, on y trouve des caïmans, des carpinchos, des cigognes et des pumas........ Nous passons une partie de l'après-midi là-bas et rentrons sur P. del E. pour récupérer notre linge et rester une seconde nuit.
Nous rencontrons dans la soirée un monsieur qui nous pose des questions sur notre voyage; il possède lui-même un cc à Madrid et un autre à Miami et il rêve de parcourir les Amériques , hélas son épouse semble réticente à ce projet

Cerro Pan de Azucar

20 juin 2012

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Depuis plusieurs jours en Uruguay, nous comprenons maintenant pourquoi il y a tant d'Européens venant s'installer dans ce pays. On se sent bien, il y a une atmosphère très tranquille, "familière", il y a très peu d'insécurité d'ailleurs nous n'avons toujours pas croisé de policiers Imaginez 5 jours sans un contrôle policier   Le rêve  
Par ailleurs, le contact avec les Uruguayens est très facile.
Le paysage est aussi très européen , on ne se sent pas dépaysé ou très peu. Il y a donc un sentiment de familiarité, de sécurité que l'on ne retrouve pas ailleurs. Le niveau de l'éducation est aussi élevé contrairement au reste du continent.
Bien sur, au niveau découverte touristique, il n'y a pas grand -chose mais c'est un pays où il semble bon vivre.  Personnellement, on est ravis de terminer notre séjour ici
On continue notre route vers Montevideo en longeant la plage, donc on déjeune au bord de la mer.
Sur la route, une voiture nous double, klaxonne, nous salue et s'arrête un peu plus loin. Alors nous nous arrêtons et rencontrons René, un Français qui s'est installé depuis 7 mois en Uruguay avec toute sa famille. Ce monsieur adore les voyages et il se trouve qu'il nous suit sur notre site. Il est donc super content de nous rencontrer et cela est réciproque Merci à tous ceux qui nous suivent
Sentant la fainéantise nous gagner, nous parvenons, au prix d'un extrême effort,  à faire un détour d'une cinquantaine de kilomètres à l'intérieur des terres , histoire de voir autres choses que des mouettes.........., des vaches par exemple
Nous prenons un rythme de retraités  et ça nous fait peur 
Que les retraités que nous connaissons se rassurent, je parle des autres 

21 juin 2012

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1er jour de l'hiver ici
Nous allons aujourd'hui à Montevideo, capitale du pays. La ville est située au bord de l'océan, plus de 50% de la population uruguayenne y vit mais elle reste une petite capitale, très agréable ( grandes rues, peu de circulation en comparaison des autres pays visités....) et sûre.
Nous suivons las Ramblas (grandes avenues qui longent l'océan) sur plus de 20kms, de nombreux sportifs suivent cette allée soit pour marcher, soit pour courir. On se fatigue rien qu'en les regardant
Notre objectif est de trouver un endroit pour cette nuit, donc nous longeons la côte en quête d'un bivouac. D'ordinaire, nous demandons à la police mais ici les policiers se cachent si bien qu'on ne les voit pas
On se débrouille donc tous seuls, on est devenus des pros du bivouac en 8 mois, des Magellan du 21ème siècle,  des Mac Gyver à la française, des Schumacher de la conduite en cc, des , des Hulot de l'aventure extrême.........
J'en fais un peu trop  
En même temps, c'est la réalité même si elle vous paraît extraordinaire, fantastique et si inaccessible
J'en fais un peu trop    
Tout ça pour vous dire qu'on s'est garés sur un parking face à la mer
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Une fois installés, nous allons faire un tour (on est des aventuriers, ne l'oubliez pas ) pour acheter des baguettes de pain (on est Français, ne l'oublions pas ). On a un peu de mal à comprendre les Uruguayens car ils prononcent les "ll" et les "y"....... "ch" et ont un débit très rapide
De retour au cc, nous faisons face à un dilemme de taille: vider la cassette des toilettes (nous n'avons pas trouvé d'endroits pour le faire avant, aucune toilette publique.......).

Attention aux âmes les plus sensibles, la séquence qui va suivre est assez gore

Nous avons vidé la cassette dans 2 sachets poubelle afin de libérer la cassette pour une réutilisation IIImmédiate .
Qu'avons-nous fait des sachets, vous demandez-vous
Ne trouvant aucune poubelle aux alentours capable de supporter un tel poids (Thomas a été très performant sur ce coup-là ), nous avons gardé la "chose" dans la douche.
La nuit a été particulièrement tendue (et malodorante ) car nous étions à un doigt d'une catastrophe écologique sans précédent sur le continent sudaméricain
Une fuite et s'en était fini de l'aventure, de la ville et de ses 1,4 millions habitants  

22 juin 2012

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Ce matin, visite du centre ville avec de jolis bâtiments de l'époque coloniale. Comme le reste du pays, Montevideo est agréable et tranquille, on est loin de l'agitation permanente de Lima ou Quito
Halte au port pour voir les bateaux de guerre de l'armée uruguayenne.
Nous ne resterons pas plus longtemps car on préfère les endroits déserts.
On repart donc au rythme uruguayen (40km/jour) et on s'arrête à Kiyu, un tout petit village.
Décidément, on adore ces bivouacs au bord de l'océan, dans de petites stations balnéaires désertes actuellement.
Une promenade, un film et au lit  
Et là, tout le monde attend la séquence X du mois..........................
Je résume donc: Sudoku  pour José et la vie du "Che" pour moi    Déçus    

Montevideo


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